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Cambodge

Dans Cambodge

La côte au cas par cas : Kep, Kampot, Koh Tonsay, Koh Kong et Koh Kut !

Par Le 18/02/2011

Après avoir passé un bout de temps dans les « terres », nous avions envie de voir la mer. Nous avons donc quitté la région de Siem Reap pour le Sud du Cambodgien : 

Kep (sur mer) - Ancienne station balnéaire très prisée des Français à l’époque de l’Indochine, et connue pour son marché aux crabes. Cette ville fantôme abrite une multitude de carcasses de belles demeures coloniales, endommagées à l’époque des Khmers rouges. Il s’en dégage une atmosphère mystérieuse, qui contraste avec l’effervescence du marché aux crabes, seul endroit « habité » de cette petite ville. Nous y avons dégusté de succulents fruits de mer : crabes, calamars et gambas au poivre de Kampot, un régal !

 

Koh Tonsay – ou l’île du lapin (pour sa forme). Petite escapade sur cet îlot aménagé de façon très simple avec de petits bungalows en bambou. Deux jours de farniente bien agréables, mais pas paradisiaques !

Kampot - Région connue pour son excellent poivre. On confirme, on n’a jamais mangé un poivre aussi bon ! Kampot est également un ancien bastion français, l’architecture du centre-ville ne nous a pas franchement dépaysés ! Mais comme nous trouvons ces vestiges du colonialisme assez intrigants, nous avons décidé d’aller visiter la « ghost city » du parc national de Bokor. Ancienne station climatique française abandonnée où l’on découvre un hôtel-casino désaffecté, une ancienne église, et les décombres d’une ville brumeuse perchée à 1 080 m d’altitude.

 

Koh Kong – Devait être l’île paradisiaque de notre dernière halte asiatique, mais cette île est une vraie île déserte (ni logement, ni nourriture) et à 55 dollars l’excursion, nous nous sommes rabattus sur les îles de la Thaïlande, bien nous en a pris…

 

Koh Kut et contents ! - La dernière de nos étapes mais pas des moindres ! Nous posons une dernière fois nos bagages avant de quitter le continent asiatique… Pas n’importe où, puisque Koh Kut est vraiment un endroit paradisiaque !!!! L’ultime île thaïlandaise encore relativement sauvage, avec de nombreuses plages encore désertes. Ici pas de full moon party, pas de tourisme de masse, mais seulement quelques petits resorts confortables et paisibles avec des bungalows en bois les pieds dans l’eau. Du sable blanc et fin, de l’eau cristalline, des crabes qui courent sur le sable, des jolis coquillages … le paradis quoi !

 

 

Cap sur Bangkok, pour un départ en Nouvelle-Zélande le jeudi 17 février…

Dans Cambodge

Un week-end fou !

Par Le 16/02/2011

Ayant décidé de prolonger notre séjour au Cambodge, nous avons profité de notre week-end  entre deux semaines de travail à l’ONG (le premier WE depuis 5 mois !!! On ne sait plus différencier les jours de la semaine du weekend !!!), pour partir à la découverte de temples difficilement accessibles puisqu’aucun transport en commun ne les dessert. C’est donc en stop que nous y sommes partis ! Une première pour nous ! Et une chouette aventure, à renouveler en Nouvelle-Zélande, où cette pratique est très fréquente et permet d’économiser pas mal d’argent.

  

 

KOH KER, NOM D’UN CHIEN IL N’Y A PAS UN CHAT !!!

Une fois arrivés au temple de Koh Ker, nous avons emprunté une moto à un particulier (pas de loueur ici !) pour aller visiter ce vaste ensemble datant du 11ème siècle. Presque seuls sur le site (3 autres touristes), nous avons vraiment apprécié la tranquillité des lieux (pas comme au célèbre Angkor Vat) et l’impression que le lieu nous appartenait !

 

Sur place, nous avons sympathisé avec une serveuse qui nous a invités à son mariage qui avait lieu le jour même ! Nous avons hésité un moment à laisser tomber la visite du temple suivant, pour accepter son invitation… mais nous sommes finalement repartis en stop vers la frontière thaïlandaise à la découverte du Prasat Preah Vihear, temple inscrit au Patrimoine Mondial de l’UNESCO.

 

 

PREAH VIHEAR : UNE KRIEGER DE PLUS EN HAUT DU MONT…EIL !

Assis sur des cartons de dentifrice Colgate dans le fond d’une fourgonnette commerciale, le chauffeur nous annonce une « breaking news » : de sérieux affrontements ont eu lieu la nuit précédente entre la Thaïlande et le Cambodge autour du temple de Preah Vihear… Il est donc dangereux voire impossible de se visiter cette région…

Pour ceux qui souhaitent mieux comprendre le contexte : http://www.lefigaro.fr/international/2011/02/07/01003-20110207ARTFIG00683-la-guerre-menace-le-temple-khmer-de-preah-vihear.php

 

Un peu perturbés par cette annonce, nous hésitons à rebrousser chemin pour participer au mariage à Koh Ker. Nous poursuivons finalement notre route jusqu’à la ville la plus proche du temple (30 km) afin d’obtenir des nouvelles fraîches et des renseignements quant à la dangerosité du site. Après s’être assurés une dizaine de fois auprès des militaires et policiers qu’il n’était pas inconscient d’aller visiter le temple, nous avons réservé une moto avec chauffeur (enfin il est plus approprié de parler de pilote) pour le lendemain 5h du mat’ afin d’assister au lever du soleil depuis le Prasat Preah Vihear.

La première frayeur de la matinée ne fut pas causée par des militaires mais bien par notre pilote, la piste qui accède au sommet de cette petite montagne (seulement 600 m d’altitude) est tellement abrupte que notre moto s’est renversée en arrière… rien de cassé ! Nous voilà arrivés dans l’obscurité dans l’enceinte du temple. Quelques minutes après le soleil a fait son apparition, nous avons alors découvert que nous surplombions la campagne cambodgienne qui s’étendait à perte de vue. Waouh ! Un moment qui nous a coupé le souffle, vraiment splendide !

 

 A la magie du lieu, s’est ajouté le contexte très particulier, puisque nous étions entourés de centaines de militaires, qui avaient fait du temple leur camp de base. Il s’en dégagait une atmosphère très particulière, à la fois inquiétante et surréaliste. Certains militaires, surpris de nous voir, se se sont approchés de nous et ont participé tout sourire à une séance photo (échange de bérets contre kalachnikovs..) !

 

Après deux heures de visite des lieux, nous nous sommes approchés de deux militaires plus âgés qui nous ont invités à partager un thé. Ils nous ont confirmé que le contexte était très tendu, notre conversation a été interrompue à plusieurs reprises par des instructions communiquées par radio, jusqu’au moment, où l’un deux nous a dit qu’il fallait que nous quittions les lieux, et a ponctué notre discussion par : « Go as fast as possible, Thailand’s army is moving ». Autant vous dire que nous avons pris nos jambes à nos cous et que nous nous sommes empressés d’enfourcher notre moto !

Sur le chemin du retour nous nous sommes arrêtés dans un village construit pour héberger les militaires et leurs familles, les rues étaient désertes, les militaires étant partis au combat, un homme nous a alors expliqué que 20 tanks avaient quitté Phom Penh dans la nuit pour rejoindre le temple! Quatre jours après nous apprenions que les affrontements avaient fait 7 morts…

La beauté des lieux suffit à elle-même pour passer un moment magique, mais il est évident que le contexte dans lequel nous avons visité ce temple en a fait une expérience unique !

Dans Cambodge

Bénévolat

Par Le 14/02/2011

Après un mois en famille et 3 jours d’escale à Kuala Lumpur pour Thaipusam, il était temps pour nous de reprendre la route main dans la main… Il était convenu que nous quitterions KL le dimanche 23 janvier, mais la destination restait inconnue. Nous nous étions gardé 4 semaines sans programme pour laisser place à l’improvisation. Seulement voilà, à J-1 nous n’avions toujours pas de billet d’avion en poche, nous étions tous les deux motivés pour faire du bénévolat dans une ONG, mais nous n’étions pas d’accord sur la destination. Aurélien voulait aller à Bali (où se trouvaient notamment nos copines du Népal Sab & Manue) et Navina voulait retourner au Cambodge à Beng Mealea dans un orphelinat que nous avions visité et dans lequel nous étions certains qu'ils manquaient de bénévoles, mais où nous n’avions pas eu un grand feeling. Le débat fut délicat jusqu’à quelques heures avant notre décollage pour… Siem Reap, back to Cambodia. Navina aura donc eu le dernier mot !

Nous voilà donc de retour dans le petit village de Beng Mealea dont la seule richesse est la proximité d’un des plus beaux temples du pays. Et pourtant, rares sont les habitants qui tirent les bénéfices du tourisme, ce village est très très pauvre, pas d’électricité, pas d’eau courante, des maisons en bambou, des déchets et de la poussière. L’ONG dans laquelle nous avons travaillé s’appelle Harmony Farm, elle est construite autour d’un orphelinat de 22 enfants (pas tous orphelins, certains enfants étant issus de familles trop pauvres pour subvenir à leurs besoins), d’une ferme devant à terme suffire à nourrir les enfants, d’une école avec deux professeurs enseignant l’anglais (ou presque), et enfin d’un restaurant pour touristes dont les profits vont à l’ONG.

A première vue cette ONG tient la route, d’autant plus qu’elle est une des rares ONG du Cambodge à ne pas faire payer les bénévoles : vous ne rêvez pas, la plupart des ONG réclament entre 300 et 600 dollars par semaine et par personne !!!

Durant nos deux semaines nous étions 7 bénévoles présents (allemands, anglais et tchèque), nous vivions en collocation dans une maison en bois sur pilotis où nous dormions à même le sol, faisions notre petite popote, allions acheter nos légumes et oeufs de canes à la petite vendeuse ambulante. Très sympa !

 

Gérer de front un orphelinat, une école, une ferme et un restaurant, ça demande beaucoup de travail et des compétences… Une importante rotation de bénévoles et un staff réduit (environs 5 cambodgiens à plein temps) ne suffisent pas…

  • la ferme est un chantier qui avance lentement, les poulets dont la reproduction est incontrôlée se nourrissent des légumes du potager avant que les enfants ne puissent en profiter,
  • les professeurs de l’école ont un anglais approximatif et confient leurs classes aux bénévoles, autant vous dire qu’il n’y a pas de programme scolaire,
  • le restaurant créé depuis 2 semaines propose la moins bonne carte du village et les toilettes sont dans le fond d’un jardin qui ressemble à une déchetterie et effraie les touristes.
  • seul l’orphelinat est vraiment bien géré : des enfants bien éduqués avec un bon niveau d’anglais, des chambres propres, de bons repas,… bref rien à redire.

 

Notre contribution : matinée à l’école pour donner des cours d’anglais à des enfants âgés de 5 à 12 ans. L’école est ouverte à tout le village, une centaine d’enfants s’y rendent tous les jours pour une demi-journée de cours. L’après-midi nous travaillions à la ferme pour construire un poulailler afin d'enfermer ces maudits poulets ou au restaurant pour nettoyer le « jardin ».

  Début du cours (vidéo)

Malgré le manque d’organisation et de management, et le peu de temps que nous avions à accorder (2 semaines c’est rien..),  le chantier « poulailler » a bien avancé et la déchetterie ressemble maintenant plus à un jardin en friche (c’est propre, pas beau mais propre et c’est déjà beaucoup pour le Cambodge !).

Nous nous sommes rapidement attachés aux enfants, qui sont très demandeurs d’attention et de tendresse. Nous  avons passé de très bons moments avec eux à jouer, faire de la musique (nous avions une chanteuse et un musicien dans notre groupe de bénévoles !), se jeter dans le foin, faire du vélo, regarder des dessins-animés (n’ayant pas d’électricité, la soirée DVD que nous avons réussi à mettre en place avec le générateur a connu un grand succès !)…

 

Nous avons également vivement apprécié de vivre quelques temps dans ce petit village isolé et de sympathiser avec les villageois qui ne nous considéraient plus comme des touristes de passage, et nous saluaient chaleureusement le matin, nous emmenaient à l’école en tracteur, nous offraient de la papaye salée au goûter, ou encore venaient trinquer avec nous en soirée. Nous avons même été invités à la fête donnée en l’honneur d’un nouveau-né.

 

Nous avons vécu une expérience très enrichissante, mais pour vraiment aider cette ONG à avancer il aurait fallu rester au moins un an et récolter des fonds…  Bien que notre séjour fut court, il nous a été difficile de quitter cet environnement et de dire au revoir aux enfants qui se sont vite attachés à nous et réciproquement… Au moment de notre départ ils nous ont couverts de petits cadeaux : dessins, photos, peluches... le monde à l'envers !

Dans Cambodge

Kambodscha mit papa Klaus !

Par Le 04/02/2011

Pol Pot / Pote Paul ?  Angkor Vat / Encore what ?  Bayon / Bayonne ?

Der Horror der Khmers Rouges und die zauberhafte Tempels

 

Indiana Jones (alias papa Klaus) und Lara Croft (alias Laurence) auf Abendteurer mit Navina und Aurélien in den Tempeln von Angkor (Teil 1) und dem Hindu Fest Thaipusam (Teil 2).

9.1.2011, 9h15 - In die Arme gefallen von Navaure in Phom Penh!!! Schön sich wieder zu sehen. Weihnachten wird auch nett nachgefeiert: Deko, Geschenke und leckere Sachen zum Essen!

  

Zuerst, Geschichtsunterricht und den Magen verknotet: der furchtbare “Genozid” unter der Herrschaft von Pol Pot (17.4.1975 bis 7.1.1979), Hunger, Zwangsarbeit, Minen überall, zerstörte Familien, 2 Millionen Tote, … Eine Schule die zum Foltergefängnis (S-21) degradiert wurde. Schockierende Fotos, Zeichnungen und naiven Horror Gemälden von den wenigen Überlebenden (7 Pers.). The Killing Fields“ : eine Löcher Landschaft wo mehr als 20 000 Frauen, Männer, Kinder auf schrecklichste Art getötet und verscharrt wurden. Eine Gedenkstätte mit tausenden von Schädeln den Opfern… Mann jedes Mal wenn wir einen über 40 jährigen treffen fragt man sich was er erlebt hat… Navina und Aurélien haben 2 Bücher gelesen : „D’abord ils ont tué mon père“ und „Tu vivras mon fils“. « Bouleversant ».

 

Erfreulicher ist dann, der Besuch des national Museums und des Königspalastes und das quirlige Stadtleben an den Ufern von Tonle Sap und Mekong. Wir haben das Bier und das zusammen sein genossen !

  

Von Phnom Penh nach Siem Reap (370 km) mit dem Taxi. Zwischen Stop im Tempel Beng Mealea um die 2 Tiger zu suchen, die in der Geheimnisvollen Ruine noch umherstreunen. Der Film „Les deux Frères“ wurde in diesem Tempel zum Teil gedreht.

 

Und dann 6 Tage um die Tempels von Angkor zu besuchen und den Tonle Sap zu entdecken. Angkor Vat, Bayon, Ta Promh, Ta Som, Preah Kanh, Banteay Srei, Kbal Spean… mit dem Tuk-Tuk oder Fahrrad erreicht und dann: steile Treppen hoch, dunkle Gänge erforscht, über Steinblöcke geklettert, riesen Wurzeln überwunden, feinste Skulpturen und Ornamente entdeckt, viele Fotos gemacht – Ruhe – Stille – Vogelgesang – aber auch Busse mit Massentourismus (besonders Koreaner) – und dann wieder die freundliche Kambodschaner.

   

Einen netten Ausflug zum Tonle Sap See: viel Farhad gefahren, grüne Reisfelder, farbige moderne Pagoda, geschäftigen Märkten, Bootsfahrt, einfache Dörfer und viele nette Kindern.

   

Wir haben die Zeit schön genossen: ein wunderbares kulturelle Erbe, gute Restaurants, nette Swimingpools,  massage, und sehr viel Spass zusammen!

  

18.1.2011, 7h: Flug Siem Reap – Kuala Lumpur. Auf Teil 2 warten!

Written by Klaus mit Laurence

 

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