Chili

Dans Chili

Valparaiso et San Pedro, tout beau !

Par Le 15/07/2011

Valparaiso, un Montmartre tout en couleurs !

Back in Chile (l’île de Pâques ce n’est quand même pas vraiment le Chili), nous décidons de zapper la capitale Santiago car le temps nous est désormais compté et filons vers Valparaiso. A Valparaiso, il n’y a rien de particulier à voir… et à la fois chaque recoin de la ville est un appel à la photographie !

 

Déambuler dans les ruelles escarpées, bordées de maisons colorées et décorées de tags réellement artistiques (enfin presque tous !) est un véritable plaisir, mais aussi un vrai sport puisque la ville est construite sur des collines (42 cerros exactement). Pour les moins vaillants, d’anciens ascenseurs du début des années 1900 sont toujours en fonctionnement, monter à bord constitue une visite en soi.

 

Valparaiso est avant tout un grand port marchand grouillant de navires et badauds notamment lors de la fête des pêcheurs occasionnant défilés avec musique et costumes traditionnels. Encore un weekend prolongé que l'on ignorait et qui nous a contraints à rester un jour de plus… mais avec les nombreux cafés bobos des cerros Alegre et Concepcion servant empanadas, churrasco (bœuf, frites et oignons) ou ceviche (poisson cru)… nous voilà finalement ravis !

 

Par le biais de Diane, copine bayonnaise, nous avons rencontré Alberto, architecte chilien qui nous a invité à un BBQ de fruits de mer et de travers de porc ! Mélange étonnant mais réussi, une bonne journée avec de sympathiques locaux (ne pas confondre avec locos !!!).

  

Pour relier Valparaiso à San Pedro d’Atacama, nous avons pris 2 bus de nuit avec une halte à La Serena, ville côtière et coloniale, agréable mais on aurait aussi bien pu ne pas s’arrêter. Les bus chiliens sont confortables et l’on y dort à peu près bien sauf lorsqu’on a le malheur d’être installé à côté des chiottes et que nos compagnons de route ont la tourista (le comble pour des locaux, ou locos cette fois-ci !). Deux heures de trajet suffisent à rendre l’air irrespirable ! Alors imaginez douze…

 

San Pedro d’Atacama, désert et paysages lunaires

Aux premières heures du jour, les secousses du bus et les premiers rayons du soleil nous sortent de notre sommeil chaotique… bien que nos yeux aient du mal à s’ouvrir, nous découvrons que le paysage a complétement changé : cactus et rocailles nous entourent ! Au fur et à mesure que le soleil monte nous enlevons les couches de pulls et autre habits en polaires, ici le soleil est plus fort que dans le reste du Chili. Les températures hivernales sont désormais derrière nous, ici il peut faire jusqu’à 30°C en journée, mais les températures nocturnes négatives nous rappellent tout de même que l’hiver est bien là.

 

San Pedro est une sorte d’oasis au milieu d’un désert dans lequel il n’a pas plu depuis 150 ans!!! Les rues sont sablonneuses et les habitations sommaires, mais les agences touristiques pullulent car la beauté des environs et la proximité avec la frontière bolivienne attirent un grand nombre de touristes. C’est finalement sans tour organisé mais avec nos gambettes et des VTT que nous sommes partis à la découverte du désert. Echauffement oblige nous avons débuté par la ballade la plus courte, celle de la vallée de la Muerte et ses dunes de sable, une belle mise en bouche, surtout qu’on a malencontreusement fait un détour d’une dizaine de km... 

 

C’est également en VTT que nous sommes allés visiter la Vallée de la Luna. Bien nous en a pris. Nous avons eu un terrible vent contraire à l’aller nous obligeant d’abord à pédaler en descente pour ne pas reculer, puis à nous couvrir comme de vrais Sahariens en raison des rafales de sable qui nous fouettaient le corps. Nous avons failli maintes fois rebrousser chemin, mais notre persévérance a fini par payer et nous nous sommes retrouvés au milieu de paysages lunaires à couper le souffle (elle porte bien son nom cette vallée, hein ?). Après avoir assisté à un joli coucher de soleil, nous avons pris le chemin du retour, aidés de la lune, de nos lampes frontales et du vent dans le dos, nous avons mis moitié moins de temps qu’à l’aller !

 

A San Pedro nous avons également retrouvé les sympathiques Nico et Laëtitia que nous avions déjà rencontré sur l’île de Pâques et à Valparaiso. Après un apéro de près de 6h et plusieurs Pisco Sour plus tard, les présentations étaient faites et la décision de visiter le Salar d’Uyuni ensemble aussi ! Ajoutez à cela Mathieu et Camille que nous avions croisé au Laos en décembre et notre dream team est au complet. Le monde des TDMistes est petit n’est-ce pas ? C’est donc en bonne compagnie que nous avons quitté San Pedro et sa petite église le 3 juillet dernier direction la Bolivie et son incroyable Salar.

 

Dans Chili

Patagonie, voyage au bout du monde !

Par Le 08/07/2011

Avant de partir en Tour du Monde nous avions entendu parler du cargo de marchandises Navimag qui traversait en 3 jours les incroyables fiords de la Patagonie avec à son bord quelques voyageurs privilégiés. Nous voulions coûte que coûte vivre cette expérience. C’est donc à bord du Navimag que nous nous sommes rendus en Patagonie et plus précisément à Puerto Natales. 

 

Seulement voilà, l’hiver n’est pas la meilleure saison pour vivre cette expérience puisque le cargo ne fait pas de détour pour nous montrer les deux magnifiques glaciers qui se jettent dans la mer. Ah, voilà pourquoi les tarifs sont divisés par deux en basse saison ! Et puis le Pacifique ne porte pas bien son nom dans cette partie-là du globe, en attestent les vagues de 8 à 10 mètres qui nous ont contraints à nous « réfugier » dans des baies plus calmes en attendant que la tempête ne cesse. Notre croisière de 3 jours a finalement duré 5 jours, la météo ne nous a pas vraiment permis de profiter des paysages. Pas grand-chose à retenir si ce n’est la rencontre de deux couples sympathiques de Portugais (en tour du monde également) et de Brésiliens (en vacances normales, eux !) avec qui nous avons poursuivi l'aventure en Patagonie. 

   

   

Puerto Natales est un port au milieu de nulle part, mais également la porte d’entrée du fameux parc national Torres del Paine ! Une fois de plus, l’hiver n’est pas la saison idéale pour s’y rendre… les refuges de montagnes sont fermés, seuls les courageux marcheurs dont nous ne faisons pas partie, s’équipent d’une tente et de nourriture pour 5 jours pour faire le magnifique Trek du W. Avec des températures négatives la nuit, nous avons craint que notre trek ne se transforme en cauchemar, et nous avons abdiqué… C’est donc en voiture que nous avons visité le parc, toujours en compagnie de nos amis lusophones, et oui 5 jours à rien faire ça rapproche ! Le parc Torres del Paine est à la hauteur de sa réputation, le spectacle fut magnifique, tant au niveau des paysages que de la faune (condor, guanacos, tatoo, emus…) !

 

Nous avons également fait une brève incursion sur le territoire argentin, le temps d’une journée, pour aller voir le glacier du Perito Moreno. On n'a pas regretté les 10 heures de voiture !

    

 

Nous avons poursuivi vers le sud chilien, direction Punta Arenas et la Terre de Feu. Au risque de nous répéter, la saison n’est pas idéale, pas de wildlife (les pingouins et baleines désertent les eaux glaciales) et pas d’excursion à cheval sur la terre de feu… Bref nous retiendrons de Punta Arenas son intéressant cimetière avec ses tombes originales, les dauphins du Détroit de Magellan, le verglas sur les trottoirs et les bons petits restos et cafés ! Nous avons traversé le Détroit de Magellan en bateau pour poser le pied sur la Terre de Feu. Nous comptions y passer une après-midi mais le vent glacial nous a découragés (une nouvelle fois) et nous n’y avons passé qu’une heure !!!

   

 

Malgré le froid et le fait que nous n'aillons pas pu profiter de l'ensemble des attraits de la Patagonie, nous ne regrettons pas du tout cette étape, nous en avons pris plein les yeux ! La goutte au nez et l’onglet aux orteils, nous avons pris notre avion pour l’île de Pâques et ses températures subtropicales !!! Youhou !

Dans Chili

Chiloé, la charmeuse

Par Le 05/07/2011

L’île de Chiloé est certes connue pour ces jolies églises et ces palafitos (maisons colorées sur pilotis), mais surtout pour sa météo !!! Comme le dit notre guide : « quand il y a ni brume, ni averse, c’est qu’il y a du crachin ou qu’il pleuviote ». Et bien une fois n’est pas coutume nous avons eu droit à un beau ciel bleu et ensoleillé pendant 4 jours ! 

 

Cette île, traversée par les derniers kilomètres de la Panaméricaine,  compte 16 églises inscrites au patrimoine mondial de l’UNESCO. Construites en bois aux 18ème et 19ème siècles, elles ont toutes une architecture et des caractéristiques différentes. Et les couleurs de leurs façades sont parfois folkloriques : on y associe par exemple le mauve et le saumon! 

 

Le charme de l’île réside également dans ses habitations multicolores plantées sur pilotis en bord d’océan. C’est comme si afin de lutter contre la brume et la pluie, les habitants avaient peint leur palafitos avec des couleurs vives pour compenser le manque de soleil. Le résultat est en tout cas très réussi ! 

  

Nous avons poursuivi notre cure de poisson avec d’excellents plateaux de fruits de mer ! Qu’il est bon de retrouver du pouvoir d’achat et de manger au restaurant après notre mois en Australie et notre cure de pâtes au thon en conserve !!! 

  

Dans Chili

Chili, nos premiers pas en Amérique du Sud

Par Le 28/06/2011

Il y a des moments dans notre voyage qui nous ont marqué plus que d’autres, pour diverses raisons d’ailleurs. Notre sortie de l’avion à l’aéroport de Santiago en fait désormais parti. Nous savions que l’hiver nous attendait, mais nous ne nous attendions pas à ce que les 5 petits degrés matinaux de Santiago nous saisissent à ce point. Comme figés dans nos habits légers de baroudeurs, nous nous sommes regardés avec un sourire qui en disait long, la page de la chaleur des 9 premiers mois était désormais tournée…

Pas vraiment équipés pour affronter le froid nous avons investi dans des vêtements polaires et des pullovers en laine avant de poursuivre notre route dans le sud du pays où l’hiver est plus rude. 

 

Fidèles au Lonely Planet nous avons opté pour un premier stop dans le village côtier de Buchupureo, décrit comme « un des lieux le plus magique de la côte » ou encore « un paradis secret »… et bien disons que le charme n’a pas du tout opéré et que la nuit sans chauffage ni eau chaude n’a pas contribué à nous faire aimer les lieux ! Rien de particulier à retenir si ce n’est que les chiliens sont plutôt sympa et que nous nous sommes régalés de poisson frais et de vin chilien. Nous y avons aussi croisé les seuls Chiliens de notre voyage en habit traditionnel (sorte de poncho coloré assorti d’un chapeau typique)! 

  

L’étape suivante, beaucoup plus sympa, fut Curacautin où nous avons retrouvé nos copines Anne-So et Fanny, également en voyage prolongé en Amérique du Sud. Cool de retrouver des amis après 9 mois de voyage ! Après nos retrouvailles et longues discussions nocturnes autour de bons vins chiliens (toujours), nous avons fait de belles balades dans les parcs volcaniques et enneigés de Malalcahuello-Nalcas et Conguillio. Une bonne bouffée d’air frais ! 

  

Nous avons quitté les filles que nous retrouverons plus tard au Pérou, pour aller visiter la ville de Valdivia et ses lions de mer. De drôles d’animaux, on peut passer des heures à regarder ces bêtes énormes s’affronter ou se taquiner, on ne sait pas vraiment ! (cf. vidéo)

Puis nous nous sommes laissés charmer par la bourgade de Puerto Varas à l’influence allemande et aux vieilles demeures. Avec les odeurs de cannelle, le froid et la vue sur les volcans enneigés bordant le lac nous nous sommes crus à l’approche de noël… début juin ! Oui, nos longs mois ensoleillés nous ont déphasés ! Le trek sur le volcan Osorno, nous a permis d’apprécier pleinement la beauté des paysages de la Région des Lacs d’autant plus que nous étions seuls au monde.

 

Nous avons également assisté à l’éruption du volcan Puyehue, puisque nous nous trouvions à une centaine de kilomètres du cratère. Nous avons eu droit à un spectacle unique et magnifique sans souffrir des conséquences puisque les vents ont déporté les cendres du côté argentin. Ah oui, nous vous parlons beaucoup de volcans, il faut dire que le Chili est le 2ème pays au monde possédant le plus de volcans après l’Indonésie (fin de la parenthèse culturelle).

 

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