Nous ne savions pas grand-chose de la grosse ville de Cochabamba, si ce n’est ce qu’un chauffeur de taxi nous avait dit : à Cochabamba on y boit la chicha la mas barata del pais ! …et ce sous les yeux du plus grand Jésus érigé du monde !!! Mais bon, les 33 m de cette statue ne freinent pas pour autant les alcooliques et encore moins les voleurs ! Et oui, cette ville a mauvaise réputation et nos copines en ont fait les frais en se faisant voler dans leurs sacs appareil photo et lunettes de soleil.
On ne retiendra pas grand-chose de cette ville polluée, par contre les petits villages aux alentours sont tous plus charmants les uns que les autres. Punata et son immense marché agricole, Tarata et sa feria de chorizito (sorte de merguez maison excellente !) et enfin Cliza et sa fête de la Vierge Carmen !
Même si Tarata et ses chorizitos nous auront laissé un souvenir gustatif émouvant, c’est bien le village de Cliza qui aura marqué notre passage dans la région de Cochabamba. Merci au chauffeur de taxi avec qui nous avons partagé à trois les deux places de devant, classique, de nous avoir conseillé cette étape. La fête de la Vierge Carmen, assimilable à un carnaval, est un immense défilé de déguisements plus extravagants les uns que les autres, et ce sur des airs de bandas locales qui nous ont fait danser.
Pour la première fois de notre séjour en Bolivie, les gens étaient ravis de se faire prendre en photos et nous ont même sollicités pour prendre quelques photos en leur compagnie. Enfin des photos non volées ! Ces séances photos nous ont permis de rencontrer de très sympathiques participants au défilé avec qui nous avons bien rigolé. Une fois de plus nous avons été invités à partager un repas, préparé avec soin par une gentille mamita et à boire de la chicha morada maison (à base de maïs violet !). Un chouette moment festif !
Extrait de la séance photos de groupe ! Navina est plutôt bien entourée, non ?
PS : On a oublié de vous raconter une anecdote amusante. Pour effectuer le trajet entre Uyuni et Potosi, nous avons été obligés de privatiser un bus de 30 places car tous les bus locaux étaient complets et nous ne voulions surtout pas rester un jour de plus à Uyuni. Nous étions un groupe de 9 routards, rencontrés dans le Salar, il restait donc plein de places disponibles dans le bus. Nous avons donc conclu le deal suivant avec le chauffeur : tous les Boliviens qui souhaitaient faire le trajet avec nous devaient s’acquitter d’un droit d’entrée, correspondant au tarif normal bien sûr ! Navina s’est donc improvisée en vendeuse de tickets et s’est retrouvée face à des Boliviens souhaitant négocier le tarif ou encore une mamita bourrée voulant un apéro incluido ! Le monde à l’envers non ?
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