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Les plus belles villes de la Bolivie, Potosi et Sucre
Déjà sous le charme des Boliviens et plus particulièrement des Boliviennes avec leurs jolies tenues traditionnelles, nous sommes également tombés sous le charme des villes de Potosi et Sucre. Il faut dire qu'après 5 jours dans la région d’Uyuni, c'est un plaisir de retrouver le confort d'une ville et surtout une douche chaude !
Potosi est connue pour ses mines d’argent mais aussi comme étant la plus haute ville au monde avec ses 4 070 m d’altitude. Au 16ème siècle cette ville, alors entre les mains des Espagnols, avait le même poids économique que Londres et Paris ! Difficile à croire aujourd’hui lorsqu’on déambule dans ses rues pentues, polluées et pauvres. Nous avons visité les mines d’argent et les 2h de marche dans les conduits étroits ont été très éprouvantes, notamment pour Aurélien qui a failli rebrousser chemin après 15 min de visite ! Pas vraiment téméraire le Béarnais ! Il faut dire que marcher à plus de 4 000 mètres d’altitude, et parfois même ramper dans des conduits d’un mètre de diamètre, avec une température montant jusqu’à 35°C et une poussière nous obligeant à respirer derrière un foulard, n’est pas chose facile ! L’expérience est unique, et à la fois difficile à accepter lorsqu’on croise des mineurs qui travaillent plus de 7h par jour dans un tel environnement. Aucune nourriture ne peut être consommée dans la mine en raison de la poussière, seules les feuilles de cocas mastiquées à longueur de journée permettent à ces travailleurs de résister à la faim. Dans de telles conditions, pas étonnant que leur espérance de vie n’excède pas les 45 ans…
Nous avons acheté pour la première fois de notre vie des bâtons de dynamite pour la modique somme de 2 euros, non pas pour faire sauter la banque, mais pour fournir ce matos essentiel aux mineurs qui ont eu la gentillesse de nous accueillir sur leur lieu de travail ! Nous avons d’ailleurs entendu une explosion lors de notre visite dans la mine... pas vraiment rassurant.
Nous nous sommes ensuite dirigé vers la jolie ville de Sucre et nous y avons retrouvé nos copines Anne-So et Fanny, déjà croisée à Curacautin au Chili. Nous avons logé chez le Consul de France, et bien oui quand on a des relations haut placées on est accueilli en invité diplomatique ! Non c’est une plaisanterie, il s’agit juste d’un concours de circonstances !
Nous nous sommes sentis super bien dans cette ville en raison notamment du climat qui est plus chaud qu’à Potosi, il faut dire que 1 500 m d’altitude en moins ça change tout ! Nous nous sommes régalés dans les excellents restaurants de la ville avec au menu des steaks au roquefort ou des fondues bourguignonnes, sans parler des chocolats de Para Ti, une vraie tuerie ! Nous avons compris pourquoi nos copines venaient de passer les 15 derniers jours dans cette ville ! En nous perdant dans les rues de Sucre, nous sommes tombés sur le marché local des campesinos, aussi grand que le marché central, mais sans aucun touriste. Nous en avons profité pour faire le plein de fruits et ce faisant nous avons bien sympathisé avec les vendeuses qui ont fini par nous offrir plus de fruits que nous n'en avions achetés initialement. De prime abord les Boliviens ne sont pas toujours très accueillants ou chaleureux, mais une fois qu’on arrive à briser la glace ils sont vraiment très sympathiques et s'intéressent à nous en nous bombardant de questions.
En dehors de la visite de la ville et de ces jolis restes coloniaux, nous avons visité le marché très riche en couleurs de Tarabuco, rendez-vous des villageois de la région, que l’on différencie avec leurs tenues variées ou leurs chapeaux farfelus. Bien entendu certains stands de fruits et légumes ont laissé la place à quelques « stands touristiques » proposant un joli artisanat. A Tarabuco, comme partout ailleurs, jour de marché signifie aussi jour de fête : nous avons partagé notre repas à la cantine du marché avec les locaux qui étaient autant fascinés par nous que nous par eux. Nous avons eu la chance de pouvoir échanger avec une jeune fille de 17 ans qui maitrisait l’espagnol, les autres ne parlant que le quechuan. Plus tard nous avons été invités par des Boliviens à boire de la chicha locale (alcool à base de maïs fermenté) dans une chicheria bien typique : forte odeur d’alcool fermenté, beaucoup locaux un peu « borracho » et toujours des questions directes et curieuses « cuanto cuesta la camera foto ? » Heu... c’est un cadeau !
Nous avons également fait une excursion de 2 jours dans le cratère de Maragua. Nous avons dormi dans un village Jalq’a et pris part aux tâches agricoles des habitants du coin qui ont bien rigolé en nous voyant trier le blé. Ce fut aussi l’occasion de déguster à nouveau de la chicha, plus épaisse qu’une soupe et sûrement la moins bonne de Bolivie ! Afin de ne pas rester sur un échec nous avons retenté l’expérience un peu plus tard dans notre séjour bolivien, et cet alcool un peu comparable à un cidre breton éventé mais avec la couleur du ricard, se laisse finalement boire
Uyuni-que ce Salar !
L’excursion de 3 jours dans le Sud Lipez et le Salar d’Uyuni se vit plus qu’elle ne se raconte! Difficile de mettre des mots sur ces paysages à couper le souffle… Le souffle coupé, pas uniquement parce que nous sommes montés à plus de 5 000 mètres d'altitude et descendus à -25°C la nuit !!! Nous vous proposons donc de nombreuses photos afin d’illustrer cette magnifique expérience.
Partir 3 jours en excursion en 4x4 est un luxe pour les voyageurs que nous sommes, pas de sacs à porter, pas d’hôtel à trouver, pas de repas à préparer, bref un peu de repos. La seule difficulté est de trouver l’agence touristique qui vous mentira le moins sur le contenu du programme. Après avoir démarché plusieurs agences et grandement négocié le prix pour notre groupe de 6, nous nous sommes lancés ! Bon bien sûr nous avons eu droit à notre lot de mensonges comme deux 4x4 au lieu de trois (pour les 13 participants), et de vieux modèles de 4x4 de 1992 au lieu de 2006. Le premier mensonge ne nous a pas personnellement dérangés puisque nous avions composé notre dream team de 6 au préalable. Par contre le 2ème fut un peu plus gênant lorsqu’une de nos roues se dévissa, et fut réparée à coups de pierres sur la pièce endommagée, et une seconde fois alors que nous roulions de nuit et que notre seul phare encore en état de marche cessa de fonctionner. Heureusement que notre chauffeur à défaut d’être très bavard était de la trempe des Mac Gyver, capable de vous réparer un moteur de 4x4 à l’aide de trois feuilles de cocas mastiquées. Bref ces petits contretemps font de toute façon partie de l’aventure.
Il faut même dire que nous avons été plutôt très chanceux lors de ce trip, car après avoir découvert les jolies lagunas verde, blanca et colorada, les geysers et les sources d'eau chaude à 40°C dans lesquelles nous nous sommes baignés avec plaisir, la neige s’est invitée, bloquant la frontière entre le Chili et la Bolivie. Nous sommes les dernières personnes à avoir visité le Sud Lipez avant que la région ne soit fermée pour 2 semaines !!! Ouf ! Un peu plus et nous serions restés bloqués un long moment au Chili !
Notre 2ème journée fut accompagnée de flocons, nous empêchant d’ailleurs de rejoindre le village dans lequel nous devions initialement dormir. Nous nous sommes réfugiés dans un hôtel de sel, très « gemütlich » (comprenez chaleureux, cosy). Les paysages traversés ne nous ont pas laissés un souvenir mémorable en raison notamment de la météo. Les flamants roses, par contre, ne manquaient pas au rendez-vous !
Lors de la 3ème journée nous étions supposés découvrir le Salar d’Uyuni avant de rejoindre la ville du même nom. Les routes étaient enneigées et le ciel cotonneux, pas les conditions idéales pour découvrir un des plus beaux endroits de notre planète… Le mois de juillet est idéal pour visiter le Salar car il est inondé au sud, ce qui permet d’avoir de jolis reflets du ciel sur le Salar. Or quand le ciel est gris, on ne voit pas grand-chose… C’est ainsi que nous avons traversé une partie du Salar jusqu’à l’île aux cactus dans un décor indiscernable : du gris à droite, à gauche, en haut et en bas. Un monde un peu irréel.
Difficile de différencier l'endroit de l'envers, n'est-ce pas ?
Après avoir photographié des cactus enneigés (oui oui vous ne rêvez pas !) et englouti notre déjeuner, la baraka qui nous suit depuis plus 10 mois a une nouvelle fois agit !!! Le ciel s’est peu à peu dégagé jusqu’à devenir bleu profond… et là, la magie a opérée ! Waouh… quelle beauté ! Nous nous sommes beaucoup amusés à faire des photos rigolotes avec nos compagnons de voyage !
Nous avons demandé à notre chauffeur de prolonger le plaisir jusqu’au coucher de soleil, et nous sommes restés bouche bée devant la beauté du spectacle qui s’offrait à nous ! Un moment très très fort !
Pour conclure, trois photos panoramiques illustrant la diversité et la beauté des paysages du Sud de la Bolivie :
Valparaiso et San Pedro, tout beau !
Valparaiso, un Montmartre tout en couleurs !
Back in Chile (l’île de Pâques ce n’est quand même pas vraiment le Chili), nous décidons de zapper la capitale Santiago car le temps nous est désormais compté et filons vers Valparaiso. A Valparaiso, il n’y a rien de particulier à voir… et à la fois chaque recoin de la ville est un appel à la photographie !
Déambuler dans les ruelles escarpées, bordées de maisons colorées et décorées de tags réellement artistiques (enfin presque tous !) est un véritable plaisir, mais aussi un vrai sport puisque la ville est construite sur des collines (42 cerros exactement). Pour les moins vaillants, d’anciens ascenseurs du début des années 1900 sont toujours en fonctionnement, monter à bord constitue une visite en soi.
Valparaiso est avant tout un grand port marchand grouillant de navires et badauds notamment lors de la fête des pêcheurs occasionnant défilés avec musique et costumes traditionnels. Encore un weekend prolongé que l'on ignorait et qui nous a contraints à rester un jour de plus… mais avec les nombreux cafés bobos des cerros Alegre et Concepcion servant empanadas, churrasco (bœuf, frites et oignons) ou ceviche (poisson cru)… nous voilà finalement ravis !
Par le biais de Diane, copine bayonnaise, nous avons rencontré Alberto, architecte chilien qui nous a invité à un BBQ de fruits de mer et de travers de porc ! Mélange étonnant mais réussi, une bonne journée avec de sympathiques locaux (ne pas confondre avec locos !!!).
Pour relier Valparaiso à San Pedro d’Atacama, nous avons pris 2 bus de nuit avec une halte à La Serena, ville côtière et coloniale, agréable mais on aurait aussi bien pu ne pas s’arrêter. Les bus chiliens sont confortables et l’on y dort à peu près bien sauf lorsqu’on a le malheur d’être installé à côté des chiottes et que nos compagnons de route ont la tourista (le comble pour des locaux, ou locos cette fois-ci !). Deux heures de trajet suffisent à rendre l’air irrespirable ! Alors imaginez douze…
San Pedro d’Atacama, désert et paysages lunaires
Aux premières heures du jour, les secousses du bus et les premiers rayons du soleil nous sortent de notre sommeil chaotique… bien que nos yeux aient du mal à s’ouvrir, nous découvrons que le paysage a complétement changé : cactus et rocailles nous entourent ! Au fur et à mesure que le soleil monte nous enlevons les couches de pulls et autre habits en polaires, ici le soleil est plus fort que dans le reste du Chili. Les températures hivernales sont désormais derrière nous, ici il peut faire jusqu’à 30°C en journée, mais les températures nocturnes négatives nous rappellent tout de même que l’hiver est bien là.
San Pedro est une sorte d’oasis au milieu d’un désert dans lequel il n’a pas plu depuis 150 ans!!! Les rues sont sablonneuses et les habitations sommaires, mais les agences touristiques pullulent car la beauté des environs et la proximité avec la frontière bolivienne attirent un grand nombre de touristes. C’est finalement sans tour organisé mais avec nos gambettes et des VTT que nous sommes partis à la découverte du désert. Echauffement oblige nous avons débuté par la ballade la plus courte, celle de la vallée de la Muerte et ses dunes de sable, une belle mise en bouche, surtout qu’on a malencontreusement fait un détour d’une dizaine de km...
C’est également en VTT que nous sommes allés visiter la Vallée de la Luna. Bien nous en a pris. Nous avons eu un terrible vent contraire à l’aller nous obligeant d’abord à pédaler en descente pour ne pas reculer, puis à nous couvrir comme de vrais Sahariens en raison des rafales de sable qui nous fouettaient le corps. Nous avons failli maintes fois rebrousser chemin, mais notre persévérance a fini par payer et nous nous sommes retrouvés au milieu de paysages lunaires à couper le souffle (elle porte bien son nom cette vallée, hein ?). Après avoir assisté à un joli coucher de soleil, nous avons pris le chemin du retour, aidés de la lune, de nos lampes frontales et du vent dans le dos, nous avons mis moitié moins de temps qu’à l’aller !
A San Pedro nous avons également retrouvé les sympathiques Nico et Laëtitia que nous avions déjà rencontré sur l’île de Pâques et à Valparaiso. Après un apéro de près de 6h et plusieurs Pisco Sour plus tard, les présentations étaient faites et la décision de visiter le Salar d’Uyuni ensemble aussi ! Ajoutez à cela Mathieu et Camille que nous avions croisé au Laos en décembre et notre dream team est au complet. Le monde des TDMistes est petit n’est-ce pas ? C’est donc en bonne compagnie que nous avons quitté San Pedro et sa petite église le 3 juillet dernier direction la Bolivie et son incroyable Salar.
Rapa Nui, Easter Island, Isla de Pascua... Ile de Pâques !
Oui, l’île de Pâques est aussi dans notre programme. Oui nous avons longuement hésité à ajouter cette étape coûteuse à notre périple. Et OUI OUI OUI, on a bien fait ! Le charme a opéré !
Du grand triangle polynésien, nous avons déjà vu la Nouvelle Zélande, Tahiti et les Iles Cook. Mais l’île de Pâques c’est différent. Déjà, on y parle l’espagnol, quelle drôle d’idée !!! Oubliez les plages paradisiaques, les lagons turquoise et la jungle luxuriante. Ici rien ne pousse ou presque. Cette terre volcanique est fouettée par les vents, la faune et la flore tentent de survivre. Les carcasses de chevaux sauvages pourrissent au soleil, et les vagues se fracassent sur les falaises noires… pas vraiment un paradis ! Mais...
... une atmosphère et un patrimoine historique qui vous fait rester sur l'île plus longtemps que prévu. Nos 5 jours n'ont pas été de trop. Et malgré l'environnement hostile, il y a bien eu de la vie sur cette île et il y en a encore - un seul petit village de 4000 habitants ! Les Rapa Nui ont sûrement plus souffert que leurs cousins tahitiens, ils ont survécu tant bien que mal, se sont même entretués pour pouvoir se nourrir. Et c’est dans ces conditions qu’ils ont laissé le plus bel héritage polynésien avec d’immenses statues (moai) érigées dos à la mer. Comment ont-ils pu fabriquer et transporter ces géants de plusieurs tonnes (jusqu’à 100 tonnes pour certaines) ? Pourquoi y a-t-il des Moai inachevés dans la carrière ? Que s'est-il passé ? Le mystère est entier. Leur regard inquisiteur ne laisse pas le touriste indifférent, leur mana (pouvoir) est palpable, l’atmosphère y est lourde, mystique…
En archéologues en herbes, nous avons passé 5 jours à pied, en scooter ou en voiture, à la découverte des 900 moais disséminés un peu partout sur l’île. Au moment des adieux, nous avons salué avec respect et nostalgie ces grands bonhommes… et ils n’ont même pas daigné sourire !
Patagonie, voyage au bout du monde !
Avant de partir en Tour du Monde nous avions entendu parler du cargo de marchandises Navimag qui traversait en 3 jours les incroyables fiords de la Patagonie avec à son bord quelques voyageurs privilégiés. Nous voulions coûte que coûte vivre cette expérience. C’est donc à bord du Navimag que nous nous sommes rendus en Patagonie et plus précisément à Puerto Natales.
Seulement voilà, l’hiver n’est pas la meilleure saison pour vivre cette expérience puisque le cargo ne fait pas de détour pour nous montrer les deux magnifiques glaciers qui se jettent dans la mer. Ah, voilà pourquoi les tarifs sont divisés par deux en basse saison ! Et puis le Pacifique ne porte pas bien son nom dans cette partie-là du globe, en attestent les vagues de 8 à 10 mètres qui nous ont contraints à nous « réfugier » dans des baies plus calmes en attendant que la tempête ne cesse. Notre croisière de 3 jours a finalement duré 5 jours, la météo ne nous a pas vraiment permis de profiter des paysages. Pas grand-chose à retenir si ce n’est la rencontre de deux couples sympathiques de Portugais (en tour du monde également) et de Brésiliens (en vacances normales, eux !) avec qui nous avons poursuivi l'aventure en Patagonie.
Puerto Natales est un port au milieu de nulle part, mais également la porte d’entrée du fameux parc national Torres del Paine ! Une fois de plus, l’hiver n’est pas la saison idéale pour s’y rendre… les refuges de montagnes sont fermés, seuls les courageux marcheurs dont nous ne faisons pas partie, s’équipent d’une tente et de nourriture pour 5 jours pour faire le magnifique Trek du W. Avec des températures négatives la nuit, nous avons craint que notre trek ne se transforme en cauchemar, et nous avons abdiqué… C’est donc en voiture que nous avons visité le parc, toujours en compagnie de nos amis lusophones, et oui 5 jours à rien faire ça rapproche ! Le parc Torres del Paine est à la hauteur de sa réputation, le spectacle fut magnifique, tant au niveau des paysages que de la faune (condor, guanacos, tatoo, emus…) !
Nous avons également fait une brève incursion sur le territoire argentin, le temps d’une journée, pour aller voir le glacier du Perito Moreno. On n'a pas regretté les 10 heures de voiture !
Nous avons poursuivi vers le sud chilien, direction Punta Arenas et la Terre de Feu. Au risque de nous répéter, la saison n’est pas idéale, pas de wildlife (les pingouins et baleines désertent les eaux glaciales) et pas d’excursion à cheval sur la terre de feu… Bref nous retiendrons de Punta Arenas son intéressant cimetière avec ses tombes originales, les dauphins du Détroit de Magellan, le verglas sur les trottoirs et les bons petits restos et cafés ! Nous avons traversé le Détroit de Magellan en bateau pour poser le pied sur la Terre de Feu. Nous comptions y passer une après-midi mais le vent glacial nous a découragés (une nouvelle fois) et nous n’y avons passé qu’une heure !!!
Malgré le froid et le fait que nous n'aillons pas pu profiter de l'ensemble des attraits de la Patagonie, nous ne regrettons pas du tout cette étape, nous en avons pris plein les yeux ! La goutte au nez et l’onglet aux orteils, nous avons pris notre avion pour l’île de Pâques et ses températures subtropicales !!! Youhou !