Articles de navaure

Down on my NZ

Par Le 15/03/2011

Cela fait peut-être un moment que vous attendiez de nos nouvelles… elles arrivent enfin et doucement. On commence par nos premières impressions.

La Nouvelle-Zélande est une destination qui fait rêver beaucoup d’entre nous. C’est notre cas, et c’est pour cela que ce pays fait partie de notre périple TDM ! Après un accueil fantastique de notre ami Nick à Auckland, le démarrage de notre séjour n’a pourtant pas été si facile que ça…

Pour la première fois depuis 6 mois nous sommes arrivés dans un aéroport où nous étions attendus !!! Notre pote Nick, rencontré en Birmanie nous attendait tout sourire, il avait bradé son tapis qui lui servait de tenue en Asie pour une chemise noire correspondant plus aux standards occidentaux. Nous avons logé 4 jours chez lui à Auckland avec vue sur la mer et les falaises, coupes de champagnes de bienvenue, apéros vin et fromages, ballade en kayak à la pleine lune dans une réserve maritime… bref il a mis les petits plats dans les grands ! Après cette douce acclimatation, nous sommes repartis seuls sur les routes, le pouce levé pour partir à la découverte de la NZ. 

 

Découvrir la Nouvelle-Zélande est un rêve, oui, mais après 6 mois de voyage en Asie il est difficile d’accepter plusieurs changements… c’est ce qu’on peut appeler le choc des cultures ! Nous n’en avions pas souffert en arrivant en Inde au début de notre voyage, mail là…

  • Culture & Civilisation : fini de s’émerveiller en croisant des locaux dans les rues ou les marchés, habillés en tenues traditionnelles et colorées. La culture Maorie est essentiellement visible au travers de spectacles ou musées. Nous sommes désormais entourés de gens comme vous et nous ! 
  • Météo : bien que nous soyons à la fin de l’été néo-zélandais, il nous a fallu ressortir nos pulls qui prenaient la poussière dans le fond de nos sacs, et ne parlons pas du Kway qui un jour sur deux est également de la fête. Fini de se balader jour et nuit en T-shirt ou débardeur.
  • Argent… ah l’argent ! Après avoir vécu comme des rois en Asie pour pas un rond (moins de 20 euros par jour et par personne all inclusive : cocktails, massages, excellents restos, chambres privés, locations de motos…), nous voilà devenus de pauvres backpackers se déplaçant en autostop, dormant dans des dortoirs, cuisinant (un bien grand mot) des pâtes ou des sandwichs… Bref, pas vraiment le pied et tout ça pour 3 fois notre budget asiatique !
  • Et aussi, finie la flexibilité qu’on appréciait tant en Asie, ici il faut organiser en avance, réserver, planifier, on ne peut plus visiter les dortoirs avant de payer,  ni négocier les prix…

 

Bref, des choses auxquelles nous étions habitués en France, mais qui dans le cadre d’un Tour du Monde et après 6 mois de voyage en Asie sont difficiles à accepter. Ajouter à cela le fait de se dire qu’on se sent « down », alors que nous sommes en Nouvelle Zélande et que nombre d’entre vous nous envient d’y être…

 

Vous l’aurez compris, l’atterrissage n’est pas facile. Nous n’essayons pas de vous faire pleurer, nous savons bien de toute façon que nous n’y arriverons pas ! Mais c’est le moral un peu « dans les genoux » et non dans les chaussettes que nous partons à la découverte de la Nouvelle-Zélande. Mais nul doute que nous finirons par « tomber à genoux » d’émerveillement face à la beauté de ce pays !

 

6 mois de voyage... le bilan !

Par Le 22/02/2011

A regarder avec le son !

 

 PS : Nous sommes en Nouvelle-Zélande, mais ne vous inquiétez pas, nous ne sommes pas à Christchurch sur le lieu du tremblement de terre de ce matin. Tout va très bien pour nous !

Dans Thailande

Flashback sur Chiang Mai... et nouveau sondage !

Par Le 20/02/2011

Notre séjour en Asie touchant à sa fin, il est temps de faire un flashback sur notre séjour à Chiang Mai lors de la dernière semaine de novembre 2010. .

Merci pour votre participation au sondage, une fois de plus vos avis sont partagés : 

Certains d’entre vous ont trouvé la bonne réponse, ce qui nous a d’ailleurs vraiment surpris. Nous avons donc posé nos sacs une semaine à Chiang Mai pour... faire une cure de détoxination et prendre des cours de yoga.

Vous devez-vous dire qu’on est devenu un peu barjot, car c’est un peu extrême surtout quand on sait l’importance que nous attachons tous les deux à la bonne bouffe ! Mais non pas du tout !!! D’où nous est venue cette idée ? Nous avions rencontré en Chine en 2008 un couple de français qui nous avaient vendu tous les bienfaits sur le corps et l’esprit de ces cures de plus en plus courantes (notamment aux Etats-Unis et en Thaïlande). L’idée de tenter l’expérience a suivi son chemin jusqu’à que nous croisions la route de deux couples de français en Inde et en Thaïlande, qui ont fini par nous convaincre.

En gros, nous avons mangé des fruits et des légumes crus (sans sauce bien sûr) pendant 3 jours  pour préparer notre organisme au jeûne complet de 5 jours. Nous avions droit à un jus de fruit le matin et du bouillon dans la journée… pas grand-chose à se mettre sous la dent !  Vous devez vous demander comment nous avons survécu (surtout Aurélien) et si nous en avons ressenti les bienfaits ? Curieusement les 3 jours de préparation ont été plus difficiles que les 5 jours de jeûne. Nous avons beaucoup éliminé (les toxines), tout en ayant une super bonne mine et en se sentant en excellente santé. Le yoga a largement participé à cet état de bien-être. Nous ne connaissions pas du tout cette discipline qui nous a convaincu : prendre le temps de respirer, écouter son corps et se concentrer intégralement sur ce qu’on fait… Bref une excellente expérience à renouveler !

 

Etant donné que nous étions en grande forme notre programme ne s’est pas limité à ne rien manger et à se reposer, mais nous en avons profité pour découvrir Chiang Mai à vélo (temples à foison dont le Doi Sutep perché sur la montagne, marchés animés, shopping au Night Bazar), se faire masser souvent et profiter du soleil et des piscines. Ceux qui avaient donc voté pour la semaine spa ne se sont pas totalement trompés ! De même pour ceux qui avait voté « initiation à la boxe et cours de cuisine », vous n’aviez pas complètement tord étant donné que nous sommes allés voir un combat de boxe thaï (pour l’initiation ça attendra encore un peu) et avons pris un cours de cuisine sur une demi-journée.

 

Revenons sur le combat de boxe, moment mémorable de notre voyage ! Des KO à la pelle, un bras cassé avec fracture ouverte… Navina a plutôt mal supporté le spectacle et la violence des coups : la vue cachée par ses mains elle a conclu « Dire que j’ai payé pour voir cet horrible spectacle, même si l’on m’invite il n’y aura pas de deuxième fois! ». Aurélien, moins sensible à la violence de ce sport, a été plus sensible aux charmes des pom-pom girls !!!  Des cheer-leaders comme on n’en avait jamais vues et qui font la renommée de la Thaïlande ! Entre deux rounds et sur la chanson de YMCA, nous avons eu droit à un streap-tise : des poitrines parfaites… des ventres ultra-plats… des jambes à l’infinie… de quoi rendre Navina morte de jalousie ! Seul petit hic, pas de tailles fines, bizarre bizarre ! Il s’agissait en fait des fameux lady-boy, Aurélien pouvait ramasser sa langue !!!  En effet, les rings de boxe sont entourés de bar dans lesquels des lady-boy se trémoussent jusqu’à faire tomber le haut !!! Ambiance garantie ! Mais ambiance très particulière… on a vu une fois et ça suffit ! Attention photos interdites aux moins de 18 ans et plus de 80 ans (doucement Papy !).

 

Concernant notre poids, vous devez vous demander si le cumul des 3 premiers mois de voyage et de cette cure nous a fait perdre du poids ? Nous vous laissons deviner dans le nouveau sondage combien de poids nous avions perdu (ou pas) à la fin du jeûne A vos souris !

 

Dans Cambodge

La côte au cas par cas : Kep, Kampot, Koh Tonsay, Koh Kong et Koh Kut !

Par Le 18/02/2011

Après avoir passé un bout de temps dans les « terres », nous avions envie de voir la mer. Nous avons donc quitté la région de Siem Reap pour le Sud du Cambodgien : 

Kep (sur mer) - Ancienne station balnéaire très prisée des Français à l’époque de l’Indochine, et connue pour son marché aux crabes. Cette ville fantôme abrite une multitude de carcasses de belles demeures coloniales, endommagées à l’époque des Khmers rouges. Il s’en dégage une atmosphère mystérieuse, qui contraste avec l’effervescence du marché aux crabes, seul endroit « habité » de cette petite ville. Nous y avons dégusté de succulents fruits de mer : crabes, calamars et gambas au poivre de Kampot, un régal !

 

Koh Tonsay – ou l’île du lapin (pour sa forme). Petite escapade sur cet îlot aménagé de façon très simple avec de petits bungalows en bambou. Deux jours de farniente bien agréables, mais pas paradisiaques !

Kampot - Région connue pour son excellent poivre. On confirme, on n’a jamais mangé un poivre aussi bon ! Kampot est également un ancien bastion français, l’architecture du centre-ville ne nous a pas franchement dépaysés ! Mais comme nous trouvons ces vestiges du colonialisme assez intrigants, nous avons décidé d’aller visiter la « ghost city » du parc national de Bokor. Ancienne station climatique française abandonnée où l’on découvre un hôtel-casino désaffecté, une ancienne église, et les décombres d’une ville brumeuse perchée à 1 080 m d’altitude.

 

Koh Kong – Devait être l’île paradisiaque de notre dernière halte asiatique, mais cette île est une vraie île déserte (ni logement, ni nourriture) et à 55 dollars l’excursion, nous nous sommes rabattus sur les îles de la Thaïlande, bien nous en a pris…

 

Koh Kut et contents ! - La dernière de nos étapes mais pas des moindres ! Nous posons une dernière fois nos bagages avant de quitter le continent asiatique… Pas n’importe où, puisque Koh Kut est vraiment un endroit paradisiaque !!!! L’ultime île thaïlandaise encore relativement sauvage, avec de nombreuses plages encore désertes. Ici pas de full moon party, pas de tourisme de masse, mais seulement quelques petits resorts confortables et paisibles avec des bungalows en bois les pieds dans l’eau. Du sable blanc et fin, de l’eau cristalline, des crabes qui courent sur le sable, des jolis coquillages … le paradis quoi !

 

 

Cap sur Bangkok, pour un départ en Nouvelle-Zélande le jeudi 17 février…

Dans Cambodge

Un week-end fou !

Par Le 16/02/2011

Ayant décidé de prolonger notre séjour au Cambodge, nous avons profité de notre week-end  entre deux semaines de travail à l’ONG (le premier WE depuis 5 mois !!! On ne sait plus différencier les jours de la semaine du weekend !!!), pour partir à la découverte de temples difficilement accessibles puisqu’aucun transport en commun ne les dessert. C’est donc en stop que nous y sommes partis ! Une première pour nous ! Et une chouette aventure, à renouveler en Nouvelle-Zélande, où cette pratique est très fréquente et permet d’économiser pas mal d’argent.

  

 

KOH KER, NOM D’UN CHIEN IL N’Y A PAS UN CHAT !!!

Une fois arrivés au temple de Koh Ker, nous avons emprunté une moto à un particulier (pas de loueur ici !) pour aller visiter ce vaste ensemble datant du 11ème siècle. Presque seuls sur le site (3 autres touristes), nous avons vraiment apprécié la tranquillité des lieux (pas comme au célèbre Angkor Vat) et l’impression que le lieu nous appartenait !

 

Sur place, nous avons sympathisé avec une serveuse qui nous a invités à son mariage qui avait lieu le jour même ! Nous avons hésité un moment à laisser tomber la visite du temple suivant, pour accepter son invitation… mais nous sommes finalement repartis en stop vers la frontière thaïlandaise à la découverte du Prasat Preah Vihear, temple inscrit au Patrimoine Mondial de l’UNESCO.

 

 

PREAH VIHEAR : UNE KRIEGER DE PLUS EN HAUT DU MONT…EIL !

Assis sur des cartons de dentifrice Colgate dans le fond d’une fourgonnette commerciale, le chauffeur nous annonce une « breaking news » : de sérieux affrontements ont eu lieu la nuit précédente entre la Thaïlande et le Cambodge autour du temple de Preah Vihear… Il est donc dangereux voire impossible de se visiter cette région…

Pour ceux qui souhaitent mieux comprendre le contexte : http://www.lefigaro.fr/international/2011/02/07/01003-20110207ARTFIG00683-la-guerre-menace-le-temple-khmer-de-preah-vihear.php

 

Un peu perturbés par cette annonce, nous hésitons à rebrousser chemin pour participer au mariage à Koh Ker. Nous poursuivons finalement notre route jusqu’à la ville la plus proche du temple (30 km) afin d’obtenir des nouvelles fraîches et des renseignements quant à la dangerosité du site. Après s’être assurés une dizaine de fois auprès des militaires et policiers qu’il n’était pas inconscient d’aller visiter le temple, nous avons réservé une moto avec chauffeur (enfin il est plus approprié de parler de pilote) pour le lendemain 5h du mat’ afin d’assister au lever du soleil depuis le Prasat Preah Vihear.

La première frayeur de la matinée ne fut pas causée par des militaires mais bien par notre pilote, la piste qui accède au sommet de cette petite montagne (seulement 600 m d’altitude) est tellement abrupte que notre moto s’est renversée en arrière… rien de cassé ! Nous voilà arrivés dans l’obscurité dans l’enceinte du temple. Quelques minutes après le soleil a fait son apparition, nous avons alors découvert que nous surplombions la campagne cambodgienne qui s’étendait à perte de vue. Waouh ! Un moment qui nous a coupé le souffle, vraiment splendide !

 

 A la magie du lieu, s’est ajouté le contexte très particulier, puisque nous étions entourés de centaines de militaires, qui avaient fait du temple leur camp de base. Il s’en dégagait une atmosphère très particulière, à la fois inquiétante et surréaliste. Certains militaires, surpris de nous voir, se se sont approchés de nous et ont participé tout sourire à une séance photo (échange de bérets contre kalachnikovs..) !

 

Après deux heures de visite des lieux, nous nous sommes approchés de deux militaires plus âgés qui nous ont invités à partager un thé. Ils nous ont confirmé que le contexte était très tendu, notre conversation a été interrompue à plusieurs reprises par des instructions communiquées par radio, jusqu’au moment, où l’un deux nous a dit qu’il fallait que nous quittions les lieux, et a ponctué notre discussion par : « Go as fast as possible, Thailand’s army is moving ». Autant vous dire que nous avons pris nos jambes à nos cous et que nous nous sommes empressés d’enfourcher notre moto !

Sur le chemin du retour nous nous sommes arrêtés dans un village construit pour héberger les militaires et leurs familles, les rues étaient désertes, les militaires étant partis au combat, un homme nous a alors expliqué que 20 tanks avaient quitté Phom Penh dans la nuit pour rejoindre le temple! Quatre jours après nous apprenions que les affrontements avaient fait 7 morts…

La beauté des lieux suffit à elle-même pour passer un moment magique, mais il est évident que le contexte dans lequel nous avons visité ce temple en a fait une expérience unique !