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Rapa Nui, Easter Island, Isla de Pascua... Ile de Pâques !

Le 09/07/2011

Oui, l’île de Pâques est aussi dans notre programme. Oui nous avons longuement hésité à ajouter cette étape coûteuse à notre périple. Et OUI OUI OUI, on a bien fait ! Le charme a opéré !

   

Du grand triangle polynésien, nous avons déjà vu la Nouvelle Zélande, Tahiti et les Iles Cook. Mais l’île de Pâques c’est différent. Déjà, on y parle l’espagnol, quelle drôle d’idée !!! Oubliez les plages paradisiaques, les lagons turquoise et la jungle luxuriante. Ici rien ne pousse ou presque. Cette terre volcanique est fouettée par les vents, la faune et la flore tentent de survivre. Les carcasses de chevaux sauvages pourrissent au soleil, et les vagues se fracassent sur les falaises noires… pas vraiment un paradis ! Mais...

   

 

... une atmosphère et un patrimoine historique qui vous fait rester sur l'île plus longtemps que prévu. Nos 5 jours n'ont pas été de trop. Et malgré l'environnement hostile, il y a bien eu de la vie sur cette île et il y en a encore - un seul petit village de 4000 habitants ! Les Rapa Nui ont sûrement plus souffert que leurs cousins tahitiens, ils ont survécu tant bien que mal, se sont même entretués pour pouvoir se nourrir. Et c’est dans ces conditions qu’ils ont laissé le plus bel héritage polynésien avec d’immenses statues (moai) érigées dos à la mer. Comment ont-ils pu fabriquer et transporter ces géants de plusieurs tonnes (jusqu’à 100 tonnes pour certaines) ? Pourquoi y a-t-il des Moai inachevés dans la carrière ? Que s'est-il passé ? Le mystère est entier. Leur regard inquisiteur ne laisse pas le touriste indifférent, leur mana (pouvoir) est palpable, l’atmosphère y est lourde, mystique…

 

En archéologues en herbes, nous avons passé 5 jours à pied, en scooter ou en voiture, à la découverte des 900 moais disséminés un peu partout sur l’île. Au moment des adieux, nous avons salué avec respect et nostalgie ces grands bonhommes… et ils n’ont même pas daigné sourire !

 

Dans Chili

Patagonie, voyage au bout du monde !

Le 08/07/2011

Avant de partir en Tour du Monde nous avions entendu parler du cargo de marchandises Navimag qui traversait en 3 jours les incroyables fiords de la Patagonie avec à son bord quelques voyageurs privilégiés. Nous voulions coûte que coûte vivre cette expérience. C’est donc à bord du Navimag que nous nous sommes rendus en Patagonie et plus précisément à Puerto Natales. 

 

Seulement voilà, l’hiver n’est pas la meilleure saison pour vivre cette expérience puisque le cargo ne fait pas de détour pour nous montrer les deux magnifiques glaciers qui se jettent dans la mer. Ah, voilà pourquoi les tarifs sont divisés par deux en basse saison ! Et puis le Pacifique ne porte pas bien son nom dans cette partie-là du globe, en attestent les vagues de 8 à 10 mètres qui nous ont contraints à nous « réfugier » dans des baies plus calmes en attendant que la tempête ne cesse. Notre croisière de 3 jours a finalement duré 5 jours, la météo ne nous a pas vraiment permis de profiter des paysages. Pas grand-chose à retenir si ce n’est la rencontre de deux couples sympathiques de Portugais (en tour du monde également) et de Brésiliens (en vacances normales, eux !) avec qui nous avons poursuivi l'aventure en Patagonie. 

   

   

Puerto Natales est un port au milieu de nulle part, mais également la porte d’entrée du fameux parc national Torres del Paine ! Une fois de plus, l’hiver n’est pas la saison idéale pour s’y rendre… les refuges de montagnes sont fermés, seuls les courageux marcheurs dont nous ne faisons pas partie, s’équipent d’une tente et de nourriture pour 5 jours pour faire le magnifique Trek du W. Avec des températures négatives la nuit, nous avons craint que notre trek ne se transforme en cauchemar, et nous avons abdiqué… C’est donc en voiture que nous avons visité le parc, toujours en compagnie de nos amis lusophones, et oui 5 jours à rien faire ça rapproche ! Le parc Torres del Paine est à la hauteur de sa réputation, le spectacle fut magnifique, tant au niveau des paysages que de la faune (condor, guanacos, tatoo, emus…) !

 

Nous avons également fait une brève incursion sur le territoire argentin, le temps d’une journée, pour aller voir le glacier du Perito Moreno. On n'a pas regretté les 10 heures de voiture !

    

 

Nous avons poursuivi vers le sud chilien, direction Punta Arenas et la Terre de Feu. Au risque de nous répéter, la saison n’est pas idéale, pas de wildlife (les pingouins et baleines désertent les eaux glaciales) et pas d’excursion à cheval sur la terre de feu… Bref nous retiendrons de Punta Arenas son intéressant cimetière avec ses tombes originales, les dauphins du Détroit de Magellan, le verglas sur les trottoirs et les bons petits restos et cafés ! Nous avons traversé le Détroit de Magellan en bateau pour poser le pied sur la Terre de Feu. Nous comptions y passer une après-midi mais le vent glacial nous a découragés (une nouvelle fois) et nous n’y avons passé qu’une heure !!!

   

 

Malgré le froid et le fait que nous n'aillons pas pu profiter de l'ensemble des attraits de la Patagonie, nous ne regrettons pas du tout cette étape, nous en avons pris plein les yeux ! La goutte au nez et l’onglet aux orteils, nous avons pris notre avion pour l’île de Pâques et ses températures subtropicales !!! Youhou !

Dans Chili

Chiloé, la charmeuse

Le 05/07/2011

L’île de Chiloé est certes connue pour ces jolies églises et ces palafitos (maisons colorées sur pilotis), mais surtout pour sa météo !!! Comme le dit notre guide : « quand il y a ni brume, ni averse, c’est qu’il y a du crachin ou qu’il pleuviote ». Et bien une fois n’est pas coutume nous avons eu droit à un beau ciel bleu et ensoleillé pendant 4 jours ! 

 

Cette île, traversée par les derniers kilomètres de la Panaméricaine,  compte 16 églises inscrites au patrimoine mondial de l’UNESCO. Construites en bois aux 18ème et 19ème siècles, elles ont toutes une architecture et des caractéristiques différentes. Et les couleurs de leurs façades sont parfois folkloriques : on y associe par exemple le mauve et le saumon! 

 

Le charme de l’île réside également dans ses habitations multicolores plantées sur pilotis en bord d’océan. C’est comme si afin de lutter contre la brume et la pluie, les habitants avaient peint leur palafitos avec des couleurs vives pour compenser le manque de soleil. Le résultat est en tout cas très réussi ! 

  

Nous avons poursuivi notre cure de poisson avec d’excellents plateaux de fruits de mer ! Qu’il est bon de retrouver du pouvoir d’achat et de manger au restaurant après notre mois en Australie et notre cure de pâtes au thon en conserve !!! 

  

Dans Chili

Chili, nos premiers pas en Amérique du Sud

Le 28/06/2011

Il y a des moments dans notre voyage qui nous ont marqué plus que d’autres, pour diverses raisons d’ailleurs. Notre sortie de l’avion à l’aéroport de Santiago en fait désormais parti. Nous savions que l’hiver nous attendait, mais nous ne nous attendions pas à ce que les 5 petits degrés matinaux de Santiago nous saisissent à ce point. Comme figés dans nos habits légers de baroudeurs, nous nous sommes regardés avec un sourire qui en disait long, la page de la chaleur des 9 premiers mois était désormais tournée…

Pas vraiment équipés pour affronter le froid nous avons investi dans des vêtements polaires et des pullovers en laine avant de poursuivre notre route dans le sud du pays où l’hiver est plus rude. 

 

Fidèles au Lonely Planet nous avons opté pour un premier stop dans le village côtier de Buchupureo, décrit comme « un des lieux le plus magique de la côte » ou encore « un paradis secret »… et bien disons que le charme n’a pas du tout opéré et que la nuit sans chauffage ni eau chaude n’a pas contribué à nous faire aimer les lieux ! Rien de particulier à retenir si ce n’est que les chiliens sont plutôt sympa et que nous nous sommes régalés de poisson frais et de vin chilien. Nous y avons aussi croisé les seuls Chiliens de notre voyage en habit traditionnel (sorte de poncho coloré assorti d’un chapeau typique)! 

  

L’étape suivante, beaucoup plus sympa, fut Curacautin où nous avons retrouvé nos copines Anne-So et Fanny, également en voyage prolongé en Amérique du Sud. Cool de retrouver des amis après 9 mois de voyage ! Après nos retrouvailles et longues discussions nocturnes autour de bons vins chiliens (toujours), nous avons fait de belles balades dans les parcs volcaniques et enneigés de Malalcahuello-Nalcas et Conguillio. Une bonne bouffée d’air frais ! 

  

Nous avons quitté les filles que nous retrouverons plus tard au Pérou, pour aller visiter la ville de Valdivia et ses lions de mer. De drôles d’animaux, on peut passer des heures à regarder ces bêtes énormes s’affronter ou se taquiner, on ne sait pas vraiment ! (cf. vidéo)

Puis nous nous sommes laissés charmer par la bourgade de Puerto Varas à l’influence allemande et aux vieilles demeures. Avec les odeurs de cannelle, le froid et la vue sur les volcans enneigés bordant le lac nous nous sommes crus à l’approche de noël… début juin ! Oui, nos longs mois ensoleillés nous ont déphasés ! Le trek sur le volcan Osorno, nous a permis d’apprécier pleinement la beauté des paysages de la Région des Lacs d’autant plus que nous étions seuls au monde.

 

Nous avons également assisté à l’éruption du volcan Puyehue, puisque nous nous trouvions à une centaine de kilomètres du cratère. Nous avons eu droit à un spectacle unique et magnifique sans souffrir des conséquences puisque les vents ont déporté les cendres du côté argentin. Ah oui, nous vous parlons beaucoup de volcans, il faut dire que le Chili est le 2ème pays au monde possédant le plus de volcans après l’Indonésie (fin de la parenthèse culturelle).

 

Dans Mexique

Mexiiiiico !

Le 27/06/2011

Quand on achète des billets d’avion Tour du Monde pas chers, on s’expose à des vols indirects. Indirects ? C’est le moins que l’on puisse dire quand notre vol Sydney – Santiago nécessite 5 jours et réalise 2 stop-over, un premier à Los Angeles et un autre à Mexico… Qu’importe, quand on a 1 an pour voyager !

Nous avons donc eu la chance de pouvoir revenir dans nos pas de 2006 à Mexico City pendant 3 jours. Et quel bonheur car nous avions adoré cet endroit. C’est d’ailleurs lors de ce voyage en 2006 qu’a germé notre envie de tour du monde…

C’est donc en pèlerins et avec la même émotion que nous avons à nouveau visité le site de Teotihuacan. Certes, on n’a plus le droit de grimper partout comme à l’époque, il y a des parkings visiteurs aux quatre coins du site, mais toujours ce même sentiment de grandeur, et toujours un soleil de plomb et une chaleur écrasante. On a l’impression que ça a peu changé finalement… comme nous, non ??? On vous laisse juger avec les photos ci-dessous et voter dans la partie sondage. 

2006                                                 2011

            

          

        

         

          

 

Quant au sondage actuel, celui sur nos options de voyage en Amérique du sud, il a été l’objet d’une participation record ! 62 votes, soit plus que celui concernant les cheveux d’Aurélien ! On soupçonne quand même quelques festayres d’avoir voté plusieurs fois pour les fêtes de Bayonne ! 21 votes pour l’île de Pâques, autant pour Bayonne, 13 pour la Terre de Feu et seulement 7 pour l’Argentine et le Brésil.

Concernant notre choix final, nous voulions vous l’annoncer avec les articles correspondants, mais n’arrivant pas à rattraper notre retard… le voici. Bon, il n’y aura pas d’article sur les férias, car nous rentrons le 17 août. Par contre pour la Terre de Feu, l’île de Pâques et même un tout petit bout d’Argentine, les articles sont en cours !!!

Dans Australie

On the road, from Sydney to Cairns !

Le 17/06/2011

Quand on aime conduire, l’idée de rouler à gauche ou d’être au volant d’un vieux van miteux ou encore de se faufiler dans le flot de voitures d’une grande ville comme Sydney, ne fait pas peur. Mais quand on cumule les trois, il faut reconnaître qu’on n’est pas super serein. Après avoir récupéré les clés de notre wicked van tout cabossé et vécu notre 1ère désillusion (on s’imaginait un home sweet home plus confortable) nous avons eu notre 1er coup de chaud en quittant le parking de l’agence de location et en se rendant compte qu’Aurélien n’arrivait pas à passer la 3ème. Après quelques enchaînements 2nde/4ème, Aurélien comprit enfin comment dompter la bête ! Nous pouvions filer plein Nord l’esprit tranquille ! … enfin presque !

 

Dès le 2ème jour, Aurélien et son bras gauche de pongiste (le bras pas musclé quoi !) eurent raison de la boîte de vitesse, elle rendit l’âme à Nelson Bay à quelques mètres d’un mécanicien. Dans ces moments-là on se dit qu’on est bien bête d’avoir loué le van le moins cher du marché car on va rester bloqué quelques jours… Mais finalement, notre low-cost rental nous a envoyé un van de rechange le jour même: le jumeau de notre vieux défunt… donc pas encore certains d’arriver jusqu’à Cairns !

Le 3ème jour nous nous sommes penchés sur les conditions de notre contrat de location : notre assurance ne nous couvrait pas si l’on conduisait :

  • la nuit, balot quand la nuit tombe à 17h30 et qu’on souhaite visiter de jour,
  • à plus de 300 km des côtes, re-balot quand on a prévu de visiter le « outback » australien (à plus de 1000 km des côtes)
  • sur des routes non-bitumées, re-re-balot quand on sait que la plus part des parcs nationaux ne sont accessibles que par des chemins en terre…

Au diable ces conditions, nous ne reverrons pas notre programme à la baisse pour autant ! Rassurez-vous, mis à part le problème de la boîte de vitesse, quelques éclats sur le pare-brise et un enlisement dans la boue, notre périple s’est déroulé sans aucun problème.

 

Ces légères perturbations n’auront pas altéré notre plaisir de voyager en van : une salle de bain à ciel ouvert - sans toilettes, sans douche et généralement sans eau chaude - un salon en plein air même sous la pluie, une cuisine ouverte dans laquelle il ne manquait que le frigidaire, un lit King size pliable en 3 morceaux, et enfin chaque soir la recherche d’un nouvel endroit pour garer le van sans se faire réveiller en pleine nuit par les rangers… Sans ironie maintenant, malgré un manque de confort auquel nous nous sommes habitués rapidement, nous avons adoré cette expérience : la liberté de se déplacer et de s’arrêter quand et où nous le souhaitons, le plaisir de dormir à la sauvette, de petit-déjeuner, déjeuner et dîner en extérieur en bord de plages ou dans des parcs nationaux, bref l’aventure du road trip australien que nous attendions !

Ajoutez à cela un grand soleil (comme depuis 9 mois !) et le décor est planté, voici donc un résumé de notre road-trip sur la côte est australienne :

 

De Sydney à Brisbane : les vignobles de la Hunter Valley et les plages de surf  

C’est presque par erreur (du pilote !) que nous avons atterri dans la Hunter Valley, grande région vinicole d’Australie. Nous ne l’avons pas regretté car les dégustations furent toutes instructives et certaines vraiment bonnes. Les vues sur les vignobles (les australiens adorent les « lookout ») sont sympas mais ne cherchez pas de Châteaux…

 

Puis nous sommes partis sur la côte, le paradis des surfeurs. Newcastle, Port Stephens, Port Macquarie, Ballina, Byron Bay, Surfers Paradise, Noosa… Les plages sont magnifiques, immenses et vierges. Nous nous sommes régalés à marcher des heures sur des jolies plages préservées portant en général les noms de « One Mile Beach » ou « Seven Miles Beach » ou encore « Nine Miles Beach » et toujours sous le soleil. Nous avons également arpenté pendant une journée un océan de dunes de 35 km de long, autant vous dire que la dune du Pyla ressemble à un château de sable à côté, un très bon souvenir. Nous avons aussi essayé de représenter dignement les surfeurs du Pays Basque en louant des planches de surf, mais là ça a été l’échec total, le courant de Byron Bay nous a épuisé avant même que nous soyons debout sur nos planches...On s’est donc abstenu de dire que nous étions de la région de Biarritz… ;-)

 

Nous avons eu la chance de voir des koalas en liberté mais aussi de très près dans l’hôpital des koalas (oui oui oui) à Port Macquarie, un animal super mignon. Pour ce qui est des kangourous, nous avons réalisé l’exploit de parcourir les quelques 1 000 km qui séparent Sydney de Byron Bay sans en croiser un seul ! Quand on sait que Mickael nous a appelés après 100 km en nous demandant si on en avait déjà croisé une centaine ???

 

Au-delà du fait que les plages de cette côte sont jolies, elles présentent l’énorme avantage pour nous d’être équipée de douches et de barbecue ! Le barbecue est une institution en Australie, on en trouve partout, ce qui nous a permis de nous faire quelques grillades sympathiques ! Nous retiendrons aussi des plages australiennes qu’elles sont peuplées d’… Australiens (original !) super musclés et beaux : le sport et la culture physique prennent une grande place dans leur quotidien. Certains poussent même leur passion à l’extrême en participant à des Ironman, genre de triathlon pour superman (4 km de natation, 180 km de vélo et un marathon, dans la même journée bien sûr !), comme celui auquel nous avons assisté à Port Macquarie. Impressionnant !

 

Après 10 jours le long de ces plages qui se ressemblent toutes, nous avons éprouvé le besoin de voir autre chose, place à l’Australie profonde et déserte! Mais avant de quitter la côte pour l’outback, nous avons eu droit à un peu de confort dans la famille Prince (frère de la famille Baudet de Christchurch en Nouvelle-Zélande, remember ?), bon dîner familial, douche chaude et vrai lit, au top !

 

The Outback : Carnavaron National Parc, Longreach, Winton, Charter Towers

Qui dit outback, dit conduire pendant des centaines ou plutôt milliers de kilomètres. Nous avons fait un détour d’environ 1 000 km dans l’espoir de croiser de la terre rouge et des « cow-boys » au galop derrière leurs troupeaux. On n’a vu ni l’un ni l’autre… il aurait fallu s’enfoncer un peu plus dans les terres et visiter une ferme. Par contre on a découvert l’immensité des plaines australiennes, avec un ciel plus grand et plus profond qu’ailleurs, et des kilomètres et kilomètres sans signe de vie… 

 

Notre visite des Carnavaron Gorges aura non seulement eu le mérite de nous faire voir des kangourous (ouf !!!) mais aussi des peintures rupestres aborigènes de plus de 3 000 ans et de nous faire passer une agréable journée de promenade au milieu des gorges. Nous avons profité de notre cap « far west » pour nous arrêter dans une des nombreuses mines de pierres précieuses. Après avoir visité une mine de saphirs, nous avons acheté un saut de « terre » extraite de la mine que nous avons exploité, équipés de tamis comme de vrais miniers. Le résultat fut aussi convaincant que le surf…

 

Notre arrêt au Hall of fame de Longreach, a été très instructif sur la vie dans le outback (et sur tout ce qu’on n’a pas vu), sur la colonisation et la construction des premières routes trans-australiennes. Nous avons ainsi pris des photos de photos d’outback, histoire d’illustrer un peu ce que l’on n’a pas vu…

Les quelques villes que nous avons croisées nous ont stupéfaites, comment peut-on construire une ville au milieu de nulle-part (telle une oasis) et y vivre ?

 

 

Whitsundays – Cairns : exploration de la grande barrière de corail

C’est à bord du beau et vieux voilier Ron of Argyll que nous avons embarqué pour 3 jours de découverte de la grande barrière de corail et de ces îlots. Bien que ce voilier ait accueilli il y a quelques années Marilyn Monroe et un invité mystère aux initiales JFK, le confort y est sommaire. Ce que nous retiendrons de ces 3 jours de croisière, c’est avant tout l’ambiance ! Nous avions décidé de faire cette croisière en compagnie de Laure et Julien (le couple de français qui nous a pris en autostop à Rotorua en Nouvelle-Zélande), et bien nous en a pris ! Deux frérots bretons s’étant joints à nous, nous avons formé une belle bande de rigolos !

 

Pour ce qui est de la grande barrière de corail, une de nos plus grandes attentes du voyage, et bien c’est très très décevant ! Nos quelques sessions de snorkeling nous auront permis de voir (malgré une eau très trouble) de jolis coraux très colorés, mais peu de poissons. Les eaux de Thaïlande, des îles Cook ou de Tahiti sont bien plus jolies, enfin de notre point de vue !

   

Difficile de quitter nos amis après ces 3 jours, nous avons donc prolongé le plaisir en visitant ensemble le parc national de Paluma. En fin de soirée Laure a assuré le show à la guitare, idéal pour des au revoir !

Nous ne retiendrons pas grand-chose de Cairns si ce n’est que le loueur de van n’est pas très regardant (nos 3 impacts sur le pare-brise sont passés inaperçus) et que la soirée avec la famille Meier (amis allemands) fut très sympathique.

 

Finis les trajets en van, place aux trajets en avion pour rallier l’Amérique du Sud. Pas si direct que ça :

  • 17/05 Cairns - Sydney
  • 19/05 Sydney - Los Angeles (stop over de 24h, repas bien américain avec fritures, sodas, burgers et donuts, puis repos à l’hôtel pour récupérer du jetlag)
  • 20/05 Los Angeles – Mexico (3 jours dans nos propres pas de 2006, article à venir)
  • 23/05 Mexico – Santiago, nous voilà au Chili !!! 
Dans Australie

Sydney, oh yeah !

Le 08/06/2011

19 avril, nous voici à Sydney, une des villes incontournables de notre tour du monde au même titre que Bombay ou Bangkok. Et nous ne sommes pas déçus ! Cette ville est à la hauteur de sa réputation, une grande ville, où il fait presque toujours beau et où les gens sont aussi presque toujours beaux ! La mer se trouve partout où porte le regard, des baies à chaque coin de rue, des petits ports de plaisance remplis de voiliers et jolis yachts, des plages immenses et agréables, des parcs verdoyants, des monuments mythiques et plein de « Aussies » très sympathiques.

 

N’oublions pas de préciser que si notre séjour fut aussi agréable, c’est grâce à Mickael, Marie et le jeune Paul qui nous ont super bien reçus chez eux. Dans leur bel appart cosy, nous nous sommes sentis comme à la maison ! On ne vous parle même pas de la super résidence avec piscine, sauna et BBQ , ni du quartier idéalement placé : Darling Harbour où les restos et les spectacles de rue s’enchaînent. Merci la famille Bibas !

C’est à Sydney que Navina a fêté ces 28 ans. Cet anniversaire a été célébré comme il se doit dans les bars de King Cross en compagnie de Maria et Clément également en Tour du monde, version "voyage de noces". Une bringue comme nous n’avions pas eu l'occasion d'en faire depuis notre départ en TDM ! Et oui les potes, vous nous manquez quand même bien !!! C’est le lendemain, alors que la matinée était bien entamée que nous sommes rentrés après avoir petit déjeuné avec nos acolytes. En guise de cadeau d’anniversaire nous avons fait l’ascension du Harbour Bridge de Sydney. C’était la seule activité qui était réservée avant que nous quittions la France car nos copains nous avaient offert deux places pour cette ascension spectaculaire en guise de cadeau de départ. Nous n’avons pas été déçus du spectacle, la vue sur Sydney des 134 mètres du pont est époustouflante, merci beaucoup les amis ! On a passé un super bon moment et on ne se serait certainement pas offert cette activité nous-même !  

 

Après avoir vu la ville des airs, nous nous sommes attaqués à la balade terrestre et maritime. Et oui à Sydney on prend le ferry aussi simplement qu’un bus. Nous avons visité le centre-ville (CBD) principalement à pied et assis en terrasse à siroter des cafés avec en toile de fond l’Opéra et le Harbour Bridge. De jour comme de nuit, y a pas à dire c’est vraiment beau ! Puis nous avons pris le ferry avec la famille Bibas, pour aller surfer sur Manly beach, une plage immense avec des bonnes vagues (pour les débutants en surf que nous sommes) à quelques brasses seulement du centre de Sydney !! Il en est de même pour la célèbre Bondi beach sauf que les vagues ne s’apprêtaient pas à l’initiation au surf ! Et le temps ne nous a pas non plus permis de nous baigner dans les fameux « baths », sortes de piscines construites dans l’océan, où les vagues viennent s’éclater sur les nageurs ! Une tradition en Australie car on en a revu un peu partout sur la côte est.

 

Notre séjour à Sydney aura été plus long que prévu… étant donné qu’on n’organise rien en avance, parfois il y a quelques contretemps à prendre en compte… Nous ne savions pas pas que le weekend de Pâques était accolé au Anzac Day (genre de 14 juillet australien), et qu’il s’agissait du plus grand weekend férié de l’année en Australie. Nous avons donc dû attendre quelques jours de plus à Sydney avant qu’un "campervan" ne soit disponible pour notre road trip. Heureusement, nous pouvions squatter chez les Bibas qui eux aussi avaient saisi l’occasion pour partir en weekend prolongé. Anzac 2011 aura été pluvieux à Sydney et c’est du fond du canapé en faisant un peu de couture que nous avons regardé le défilé militaire à la télévision… faut avouer qu’au début on trouvait ça cool, on se prenait pour des vrais australiens mais après une demi-heure de poignées de mains d’anciens combattants, on a zappé pour regarder la finale de football australien (ou footy, qui se joue avec les pieds et les mains) et on s’est goinffré de cookies Coles, une vraie tuerie !

 

Nous avons profité de nos quelques jours supplémentaires à Sydney pour continuer à visiter la ville (marché de Paddington, Chinatown, jardins…) malgré la pluie (et oui fait pas toujours beau à Sydney en fait !) mais surtout pour dégoter le loueur de van le moins cher du marché. Et finalement on a opté pour le van qu’on s’était promis de ne pas prendre en raison de son esthétisme: un Wicked van, bien moche avec de gros tags sur l’ensemble de la carrosserie !!! Mais budget de TDMiste oblige, nous laisserons tomber la chic-attitude pour cette étape du voyage !  Maintenant place à la road-attitude dans notre van tagué, à nous la côte est de l’Australie et la liberté !

 

Dans Iles Cook

Les îles Cook : des vacances dans les vacances !!!

Le 25/05/2011

 Certains diront que ce titre est une provocation, mais non, il s’agit bien d’une réalité, la vie de backpackers ou TDMistes n’est pas de tout repos. Le rythme est effréné. Les visites, treks, transports s’enchaînent, nous parcourons de nombreux kilomètres à pied nos sacs sur le dos, d’auberge en auberge, de ville en ville, de pays en pays, de continent… Chaque jour est nouveau, avec son propre programme et son lot de surprises. Alors comprenez que pour nous la perspective de se poser une quinzaine de jours sur une petite île avec pour seul programme le farniente, c’est comme prendre un break, de vraies vacances !

 

A peine sortis de l’avion, nous ressentons sur le tarmac de l’aéroport la chaleur et l’humidité, la nuit noire ne nous permet pas d’assouvir notre curiosité : à quoi ressemble ce lopin de terre perdu au milieu de l’océan pacifique ? Accueillis chaleureusement par les locaux (des maoris) avec colliers de fleurs autour du cou, nous prenons LA route pour notre bungalow (et oui, il y a une seule route qui fait le tour de l’île, les parisiens appellent ça le périphérique). A peine installés dans notre chez nous, un spacieux bungalow en bois avec une petite cuisine, une grande terrasse, et entouré d’une végétation tropicale dense, il nous tarde déjà le lever du jour pour voir où nous sommes !

 

Rarotonga, ou l’île principale des Iles Cook, est une île d’un périmètre de 32 km, entourée dans l’ordre d’une barrière de corail, d’un lagon aquarium et de plages de sable blanc… Ajoutez au centre de l’île de petits sommets verdoyants culminants à 600 m d’altitude (compte tenu de la taille de l’île ce sont des pics assez abruptes) et le décor est planté ! L’inconvénient de ces jolis pics est qu’ils accrochent les nuages, il est donc rare d’avoir un beau ciel bleu complétement dégagé, et il est très courant de se prendre des « showers », comprendre des averses tropicales qui vous trempent jusqu’aux os ! Les habitants, au nombre de 11 000, sont de sympathiques maoris (au delta près de la proprio de notre bungalow) grands amateurs de rugby, de pirogue et… de religion! Nous avons ainsi pu assister à des matchs de rugby très musclés, qu’importe la technique tant qu’il y a du contact, et à une compétition inter-île de pirogue, très sympa ! Nous avons également assisté à une jolie messe très chantante avec des locaux très élégants, costards, chapeaux et  robes fleuries de sortie ! Il faut savoir qu’il y a quasiment autant d’habitations que d’églises, c’est hallucinant !

 

Notre séjour de « vacances » s’est aussi révélé être un séjour santé : notre seul moyen de transport étant le vélo nous avons parcouru une quinzaine de kilomètres par jour et nos repas étaient composés de produits locaux souvent cueillis dans le jardin de notre bungalow: avocats, tomates, concombres, papayes, mangues, citrons, noix de coco… bref fruits et légumes ! La viande étant rare et chère nous nous sommes régalés de plats végétariens (remember India ?).

  

Ne plus avoir de programme pour les boulimiques que nous sommes aurait pu s’avérer ennuyeux, mais ne vous inquiétez pas, entre nos balades à vélo (plusieurs fois le tour de l’île), nos superbes cessions snorkeling, nos ascensions des pics verdoyants, nous n’avons pas tellement posé nos fesses sur la plage… ah si, pour pique-niquer tous les midis quand-même!

 

Quitte à être aussi loin dans le Pacifique, autant en profiter pour visiter une autre île à quelques centaines de kilomètres : Aitutaki, connue pour posséder le plus beau lagon du monde ! C’est à bord d’un avion d’une quarantaine de places que nous nous sommes envolés, quelle fut notre surprise de découvrir que nous étions les 2 seuls passagers ! Un scenic flight privé avec notre propre hôtesse, cool ! Nous avons passé 5 jours sur Aitutaki dans un bungalow sur la plage, au programme toujours et encore snorkeling et vélo, mais aussi une excursion en bateau sur les motus inhabités (îlots) se trouvant à l’intérieur de l’immense lagon ! Nous avons vu des fonds marins incroyables avec notamment des bénitiers géants. Un vrai aquarium avec une grande variété de poissons, une multitude de couleurs et de beaux coraux. Ce lagon nous laissera un souvenir impérissable avec ses bandes de sable blanc émergentes, nous y avons marché des heures et des kilomètres de motu en motu en ayant toujours pied… un vrai paradis !

 

Petite anecdote : nous avons fait la une du journal local ! Notre proprio, malgré son caractère bien trempé, aura fait preuve de gentillesse lorsque nous lui avons montré une photo prise par Klaus il y a 30 ans à Rarotonga. En effet, intéressée pour nous aider à retrouver le jeune marin sur la photo du père de Navina, elle contacta le journal local pour que nous ayons droit à notre article ! C’est ainsi que 2 jours après nous étions en photo dans l’hebdomadaire et que toute l’île était au courant que nous faisions un tour du monde ! Amusant ! Cela nous a permis de faire la rencontre de Pa le bouddhiste herboriste, sympa ! 

 

Le séjour dans les îles n’aurait pas été complet sans un dîner-spectacle de danse polynésienne. Nous ne retiendrons pas grand-chose du spectacle attrape-touristes, mais le repas local avec salade de poisson cru valait bien le prix de l’entrée ! 

Si vous cherchez un lieu paradisiaque, vous savez où aller ! Promis, c’est le pied !