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Dans Cambodge

Un week-end fou !

Le 16/02/2011

Ayant décidé de prolonger notre séjour au Cambodge, nous avons profité de notre week-end  entre deux semaines de travail à l’ONG (le premier WE depuis 5 mois !!! On ne sait plus différencier les jours de la semaine du weekend !!!), pour partir à la découverte de temples difficilement accessibles puisqu’aucun transport en commun ne les dessert. C’est donc en stop que nous y sommes partis ! Une première pour nous ! Et une chouette aventure, à renouveler en Nouvelle-Zélande, où cette pratique est très fréquente et permet d’économiser pas mal d’argent.

  

 

KOH KER, NOM D’UN CHIEN IL N’Y A PAS UN CHAT !!!

Une fois arrivés au temple de Koh Ker, nous avons emprunté une moto à un particulier (pas de loueur ici !) pour aller visiter ce vaste ensemble datant du 11ème siècle. Presque seuls sur le site (3 autres touristes), nous avons vraiment apprécié la tranquillité des lieux (pas comme au célèbre Angkor Vat) et l’impression que le lieu nous appartenait !

 

Sur place, nous avons sympathisé avec une serveuse qui nous a invités à son mariage qui avait lieu le jour même ! Nous avons hésité un moment à laisser tomber la visite du temple suivant, pour accepter son invitation… mais nous sommes finalement repartis en stop vers la frontière thaïlandaise à la découverte du Prasat Preah Vihear, temple inscrit au Patrimoine Mondial de l’UNESCO.

 

 

PREAH VIHEAR : UNE KRIEGER DE PLUS EN HAUT DU MONT…EIL !

Assis sur des cartons de dentifrice Colgate dans le fond d’une fourgonnette commerciale, le chauffeur nous annonce une « breaking news » : de sérieux affrontements ont eu lieu la nuit précédente entre la Thaïlande et le Cambodge autour du temple de Preah Vihear… Il est donc dangereux voire impossible de se visiter cette région…

Pour ceux qui souhaitent mieux comprendre le contexte : http://www.lefigaro.fr/international/2011/02/07/01003-20110207ARTFIG00683-la-guerre-menace-le-temple-khmer-de-preah-vihear.php

 

Un peu perturbés par cette annonce, nous hésitons à rebrousser chemin pour participer au mariage à Koh Ker. Nous poursuivons finalement notre route jusqu’à la ville la plus proche du temple (30 km) afin d’obtenir des nouvelles fraîches et des renseignements quant à la dangerosité du site. Après s’être assurés une dizaine de fois auprès des militaires et policiers qu’il n’était pas inconscient d’aller visiter le temple, nous avons réservé une moto avec chauffeur (enfin il est plus approprié de parler de pilote) pour le lendemain 5h du mat’ afin d’assister au lever du soleil depuis le Prasat Preah Vihear.

La première frayeur de la matinée ne fut pas causée par des militaires mais bien par notre pilote, la piste qui accède au sommet de cette petite montagne (seulement 600 m d’altitude) est tellement abrupte que notre moto s’est renversée en arrière… rien de cassé ! Nous voilà arrivés dans l’obscurité dans l’enceinte du temple. Quelques minutes après le soleil a fait son apparition, nous avons alors découvert que nous surplombions la campagne cambodgienne qui s’étendait à perte de vue. Waouh ! Un moment qui nous a coupé le souffle, vraiment splendide !

 

 A la magie du lieu, s’est ajouté le contexte très particulier, puisque nous étions entourés de centaines de militaires, qui avaient fait du temple leur camp de base. Il s’en dégagait une atmosphère très particulière, à la fois inquiétante et surréaliste. Certains militaires, surpris de nous voir, se se sont approchés de nous et ont participé tout sourire à une séance photo (échange de bérets contre kalachnikovs..) !

 

Après deux heures de visite des lieux, nous nous sommes approchés de deux militaires plus âgés qui nous ont invités à partager un thé. Ils nous ont confirmé que le contexte était très tendu, notre conversation a été interrompue à plusieurs reprises par des instructions communiquées par radio, jusqu’au moment, où l’un deux nous a dit qu’il fallait que nous quittions les lieux, et a ponctué notre discussion par : « Go as fast as possible, Thailand’s army is moving ». Autant vous dire que nous avons pris nos jambes à nos cous et que nous nous sommes empressés d’enfourcher notre moto !

Sur le chemin du retour nous nous sommes arrêtés dans un village construit pour héberger les militaires et leurs familles, les rues étaient désertes, les militaires étant partis au combat, un homme nous a alors expliqué que 20 tanks avaient quitté Phom Penh dans la nuit pour rejoindre le temple! Quatre jours après nous apprenions que les affrontements avaient fait 7 morts…

La beauté des lieux suffit à elle-même pour passer un moment magique, mais il est évident que le contexte dans lequel nous avons visité ce temple en a fait une expérience unique !

Dans Cambodge

Bénévolat

Le 14/02/2011

Après un mois en famille et 3 jours d’escale à Kuala Lumpur pour Thaipusam, il était temps pour nous de reprendre la route main dans la main… Il était convenu que nous quitterions KL le dimanche 23 janvier, mais la destination restait inconnue. Nous nous étions gardé 4 semaines sans programme pour laisser place à l’improvisation. Seulement voilà, à J-1 nous n’avions toujours pas de billet d’avion en poche, nous étions tous les deux motivés pour faire du bénévolat dans une ONG, mais nous n’étions pas d’accord sur la destination. Aurélien voulait aller à Bali (où se trouvaient notamment nos copines du Népal Sab & Manue) et Navina voulait retourner au Cambodge à Beng Mealea dans un orphelinat que nous avions visité et dans lequel nous étions certains qu'ils manquaient de bénévoles, mais où nous n’avions pas eu un grand feeling. Le débat fut délicat jusqu’à quelques heures avant notre décollage pour… Siem Reap, back to Cambodia. Navina aura donc eu le dernier mot !

Nous voilà donc de retour dans le petit village de Beng Mealea dont la seule richesse est la proximité d’un des plus beaux temples du pays. Et pourtant, rares sont les habitants qui tirent les bénéfices du tourisme, ce village est très très pauvre, pas d’électricité, pas d’eau courante, des maisons en bambou, des déchets et de la poussière. L’ONG dans laquelle nous avons travaillé s’appelle Harmony Farm, elle est construite autour d’un orphelinat de 22 enfants (pas tous orphelins, certains enfants étant issus de familles trop pauvres pour subvenir à leurs besoins), d’une ferme devant à terme suffire à nourrir les enfants, d’une école avec deux professeurs enseignant l’anglais (ou presque), et enfin d’un restaurant pour touristes dont les profits vont à l’ONG.

A première vue cette ONG tient la route, d’autant plus qu’elle est une des rares ONG du Cambodge à ne pas faire payer les bénévoles : vous ne rêvez pas, la plupart des ONG réclament entre 300 et 600 dollars par semaine et par personne !!!

Durant nos deux semaines nous étions 7 bénévoles présents (allemands, anglais et tchèque), nous vivions en collocation dans une maison en bois sur pilotis où nous dormions à même le sol, faisions notre petite popote, allions acheter nos légumes et oeufs de canes à la petite vendeuse ambulante. Très sympa !

 

Gérer de front un orphelinat, une école, une ferme et un restaurant, ça demande beaucoup de travail et des compétences… Une importante rotation de bénévoles et un staff réduit (environs 5 cambodgiens à plein temps) ne suffisent pas…

  • la ferme est un chantier qui avance lentement, les poulets dont la reproduction est incontrôlée se nourrissent des légumes du potager avant que les enfants ne puissent en profiter,
  • les professeurs de l’école ont un anglais approximatif et confient leurs classes aux bénévoles, autant vous dire qu’il n’y a pas de programme scolaire,
  • le restaurant créé depuis 2 semaines propose la moins bonne carte du village et les toilettes sont dans le fond d’un jardin qui ressemble à une déchetterie et effraie les touristes.
  • seul l’orphelinat est vraiment bien géré : des enfants bien éduqués avec un bon niveau d’anglais, des chambres propres, de bons repas,… bref rien à redire.

 

Notre contribution : matinée à l’école pour donner des cours d’anglais à des enfants âgés de 5 à 12 ans. L’école est ouverte à tout le village, une centaine d’enfants s’y rendent tous les jours pour une demi-journée de cours. L’après-midi nous travaillions à la ferme pour construire un poulailler afin d'enfermer ces maudits poulets ou au restaurant pour nettoyer le « jardin ».

  Début du cours (vidéo)

Malgré le manque d’organisation et de management, et le peu de temps que nous avions à accorder (2 semaines c’est rien..),  le chantier « poulailler » a bien avancé et la déchetterie ressemble maintenant plus à un jardin en friche (c’est propre, pas beau mais propre et c’est déjà beaucoup pour le Cambodge !).

Nous nous sommes rapidement attachés aux enfants, qui sont très demandeurs d’attention et de tendresse. Nous  avons passé de très bons moments avec eux à jouer, faire de la musique (nous avions une chanteuse et un musicien dans notre groupe de bénévoles !), se jeter dans le foin, faire du vélo, regarder des dessins-animés (n’ayant pas d’électricité, la soirée DVD que nous avons réussi à mettre en place avec le générateur a connu un grand succès !)…

 

Nous avons également vivement apprécié de vivre quelques temps dans ce petit village isolé et de sympathiser avec les villageois qui ne nous considéraient plus comme des touristes de passage, et nous saluaient chaleureusement le matin, nous emmenaient à l’école en tracteur, nous offraient de la papaye salée au goûter, ou encore venaient trinquer avec nous en soirée. Nous avons même été invités à la fête donnée en l’honneur d’un nouveau-né.

 

Nous avons vécu une expérience très enrichissante, mais pour vraiment aider cette ONG à avancer il aurait fallu rester au moins un an et récolter des fonds…  Bien que notre séjour fut court, il nous a été difficile de quitter cet environnement et de dire au revoir aux enfants qui se sont vite attachés à nous et réciproquement… Au moment de notre départ ils nous ont couverts de petits cadeaux : dessins, photos, peluches... le monde à l'envers !

Dans Malaisie

Thaipusam mit papa Klaus !

Le 08/02/2011

 Batu Caves – Kuala Lumpur – Malaysia

 (vidéo)

   

Thaipusam ist ein Fest zu Ehren des Hindu Gottes Muruga am ersten Vollmond eines Jahres (20.1.2011, 6h). Fasten – beten – singen – meditieren – sich selbst peinigen mit Pfeile, Haken, Speeren – feurige Farben – monotone rhythmische Musik – Hitze – Schweiß – Staub – Hundert Tausende von Indern – Barfuß – Schmutz… Ich lass‘ die Fotos Sprechen!

 

Und dann der Abschied…  Abendbuffet mit Wein, stimmungsvolle Atmosphäre, milde Temperatur, Tränen in den Augenwinkeln… aber tolle Souvenirs im Herzen.

„Die größte Sehenswürdigkeit ist die Welt, schau sie dir an!“

Written by Klaus mit Laurence

 

Pour la version française il suffit de cliquer sur "Lire la suite"

Dans Cambodge

Kambodscha mit papa Klaus !

Le 04/02/2011

Pol Pot / Pote Paul ?  Angkor Vat / Encore what ?  Bayon / Bayonne ?

Der Horror der Khmers Rouges und die zauberhafte Tempels

 

Indiana Jones (alias papa Klaus) und Lara Croft (alias Laurence) auf Abendteurer mit Navina und Aurélien in den Tempeln von Angkor (Teil 1) und dem Hindu Fest Thaipusam (Teil 2).

9.1.2011, 9h15 - In die Arme gefallen von Navaure in Phom Penh!!! Schön sich wieder zu sehen. Weihnachten wird auch nett nachgefeiert: Deko, Geschenke und leckere Sachen zum Essen!

  

Zuerst, Geschichtsunterricht und den Magen verknotet: der furchtbare “Genozid” unter der Herrschaft von Pol Pot (17.4.1975 bis 7.1.1979), Hunger, Zwangsarbeit, Minen überall, zerstörte Familien, 2 Millionen Tote, … Eine Schule die zum Foltergefängnis (S-21) degradiert wurde. Schockierende Fotos, Zeichnungen und naiven Horror Gemälden von den wenigen Überlebenden (7 Pers.). The Killing Fields“ : eine Löcher Landschaft wo mehr als 20 000 Frauen, Männer, Kinder auf schrecklichste Art getötet und verscharrt wurden. Eine Gedenkstätte mit tausenden von Schädeln den Opfern… Mann jedes Mal wenn wir einen über 40 jährigen treffen fragt man sich was er erlebt hat… Navina und Aurélien haben 2 Bücher gelesen : „D’abord ils ont tué mon père“ und „Tu vivras mon fils“. « Bouleversant ».

 

Erfreulicher ist dann, der Besuch des national Museums und des Königspalastes und das quirlige Stadtleben an den Ufern von Tonle Sap und Mekong. Wir haben das Bier und das zusammen sein genossen !

  

Von Phnom Penh nach Siem Reap (370 km) mit dem Taxi. Zwischen Stop im Tempel Beng Mealea um die 2 Tiger zu suchen, die in der Geheimnisvollen Ruine noch umherstreunen. Der Film „Les deux Frères“ wurde in diesem Tempel zum Teil gedreht.

 

Und dann 6 Tage um die Tempels von Angkor zu besuchen und den Tonle Sap zu entdecken. Angkor Vat, Bayon, Ta Promh, Ta Som, Preah Kanh, Banteay Srei, Kbal Spean… mit dem Tuk-Tuk oder Fahrrad erreicht und dann: steile Treppen hoch, dunkle Gänge erforscht, über Steinblöcke geklettert, riesen Wurzeln überwunden, feinste Skulpturen und Ornamente entdeckt, viele Fotos gemacht – Ruhe – Stille – Vogelgesang – aber auch Busse mit Massentourismus (besonders Koreaner) – und dann wieder die freundliche Kambodschaner.

   

Einen netten Ausflug zum Tonle Sap See: viel Farhad gefahren, grüne Reisfelder, farbige moderne Pagoda, geschäftigen Märkten, Bootsfahrt, einfache Dörfer und viele nette Kindern.

   

Wir haben die Zeit schön genossen: ein wunderbares kulturelle Erbe, gute Restaurants, nette Swimingpools,  massage, und sehr viel Spass zusammen!

  

18.1.2011, 7h: Flug Siem Reap – Kuala Lumpur. Auf Teil 2 warten!

Written by Klaus mit Laurence

 

Pour la version française il suffit de cliquer sur "Lire la suite"

Dans Vietnam

Vietnam : un bout de tour du monde avec Navina et Aurélien

Le 19/01/2011

Nous voici, la mère et la sœur en route pour retrouver nos aventuriers au Vietnam ! Après avoir traversé le monde (de l’Angola et de la Belgique en passant par Singapour) et vaincu la neige franco-belge nous voilà enfin arrivées à Ho Chi Minh Airport où l’affreux bouclé et sa belle blonde nous attendent en gesticulant dans tous les sens derrière la vitre qui nous sépare encore. Après des retrouvailles chaleureuses et embrassades à foison (Maman n’a pas ôté sa main des bouclettes de son fiston), il est temps de quitter le hall d’aéroport, où nous aurions pu y passer la journée à nous raconter nos 4 derniers mois, direction le delta du Mékong.

 

Bon rassurez-vous tous, ils vont très bien !!!! Aurélien ressemble maintenant plus à un baroudeur barbu aux cheveux longs qu’au petit parisien propret et stressé dans son costard. Mais le style lui va plutôt bien. Navina quant à elle, est toujours aussi resplendissante !!! Certes leur petit régime spécial tour du monde est efficace mais ils restent bien en forme !!!

Nous voilà donc en route pour Can Tho au milieu de cette circulation vietnamienne un peu déroutante où des hordes de scooters déboulent de tout côté respectant un code de la route local dont la logique nous échappe complètement. 

 

A notre arrivée nous découvrons le gîte où nous allons passer 3 nuits, blotti dans un jardin exotique entre deux bras du Mékong. Au milieu des habitants du cru, sans autres touristes que nos quatre colocataires français, Serge le patron du gîte nous fait découvrir les alentours grâce à des :

  • balade en bateau sur le Mékong, permettant de découvrir de nombreuses rizières verdoyantes et la vie du delta avec la tenue locale des femmes : pyjama très coloré et chapeau pointu
  • visite des curiosités locales en scooter où maman, en passagère, a découvert le « déhanché  » qui permet de ne pas déséquilibrer l’engin,  
  • promenade en vélo dans les pistes étroites des villages à la rencontre de la population très chaleureuse avec quelques moments épiques tels qu’une invitation à boire le thé par une famille très accueillante mais ne parlant que le vietnamien heureusement que le langage des signes est universel !! ou encore la madre sur les petits ponts de bois en forme de dos d’âne, qui pile en plein élan sans se rendre compte qu’on la suit de très près derrière elle… la chute dans le Mekong n’était pas loin… et la traversée s’est faite à pied !

 

Mais ce que je pense que nos deux amoureux ont préféré, outre le fait de retrouver enfin un peu de confort, c’est le merveilleux cadeau de noël de la petite sœur qui a pensé à mettre dans sa valise de quoi rassasier nos tour du mondistes : saucissons, fromage du pays basque avec sa confiture de cerise noire, chocolats Leonidas et la cerise sur le gâteau : du foie gras maison !!!!! Chaque soir nous nous faisions un petit apéro avant d’aller savourer l’excellente cuisine locale de Lien, la femme de Serge, notre hôte.

 

Après ces quelques jours d’immersion, départ pour l’île paradisiaque de Phu Quoc où les touristes s’y font bien plus nombreux. Téméraires que nous sommes, nous décidons de partir à la conquête de l’île à l’aide de nos scooters afin de rejoindre une plage paradisiaque. En chemin nous avons fait une succulente pause gastronomique an bord de mer, qui fut un peu plus longue que prévu ce qui malheureusement nous a fait découvrir notre merveilleuse plage qu’une petite heure avant le coucher du soleil. Le retour s’est donc fait de nuit sur une piste gravillonneuse et sablonneuse, dans une nuit noire sans aucun lampadaire (île encore très sauvage) et pour faire durer le plaisir on a réussi à se perdre ! Heureusement malgré notre retard notre session de massage avec des pierres chaudes a été maintenu ;-)

 

Le lendemain visite d’un élevage de perles de culture et balade en bateau avec pêche et snorkeling au programme. Nicole est même venue avec nous admirer ces magnifiques fonds marins malgré son horreur de mettre la tête sous l’eau, seul hic : malgré tous les efforts du monde pour réussir à nager avec des palmes aux pieds elle n’a fait que du sur place ! Pour fêter dignement notre passage en 2011, petit dîner dans une paillotte les pieds dans le sable avec le doux bruit des vagues et un joli feu de camp !

   

Et enfin direction les Hauts Plateaux, où Sy, notre chauffeur et Chau, notre guide, nous feront visiter la région de Dalat. Les heures de route ne se comptent plus pour rejoindre chaque site mais heureusement notre super guide avait prévu des CD de vielles chansons françaises pour que l’on chante tous ensemble dans la voiture !!! Au-delà de la bonne ambiance dans la voiture, ce que l’on retiendra de ce périple c’est :

  • Dalat, petite ville sympathique aux faux airs de station de ski qui possède un marché local haut en couleurs, un très joli jardin de fleurs, un super restaurant occidental où vous l’aurez deviné Aurélien s’est gavé ! Mais surtout un super coiffeur !! Non non non ne vous méprenez pas, ce sont les filles qui ont décidé de tester le coiffeur vietnamien et non Aurélien qui conserve sa touffe de cheveux pour l’instant ! Première difficulté : trouver le coiffeur, car celui-ci se trouve bien caché derrière un stand de vente de soupe, au fin fond d’un couloir lugubre... ok il ne ressemble pas à grand-chose mais à notre grande surprise le résultat final de nos coupes n’est pas trop mal !!!
  • Le paysage des hauts plateaux reste sauvage malgré le nombre incalculable de plantations de thé et de café sur de grandes étendues et on y découvre aussi de-ci de-là des cascades assez impressionnantes.
  • Nous avons passé une nuit au bord du lac de Lak après une promenade en pirogue qui nous a conduit vers un village Mnong très différent des nombreux villages vietnamiens que nous avions vus jusque-là : maisons en bois sur pilotis, le bétail dormant sous la maison et population très différente : peau plus sombre et yeux moins bridés (sommes-nous toujours au Vietnam ?).
  • L’étape suivante, la dernière mais pas des moindres dans les hauts plateaux nous a permis de tester le confort d’un autre moyen de transport : le dos d’éléphant, sur terre et dans l’eau ! L’expérience vaut la peine d’être vécue même en posture crispée, n’est-ce pas maman ?

   

Le retour en avion vers Ho Chi Minh Ville annonce la fin de notre périple. Encore une visite du centre-ville moderne, quelques bons restaurants, une visite du quartier chinois, quelques pagodes et déjà l’heure du départ a sonné…

 

Voilà c’était la brève apparition de Nicole et Sandra dans les pas d’Aurélien et Navina. Ce fut un petit voyage génial et un grand bonheur que de revoir nos deux tourtereaux en chair et en os mais il est malheureusement temps pour nous de les quitter pour rejoindre la chaleur africaine pour maman et le froid polaire belge pour moi.

Sandra (rédactrice en chef) et Nicole

Dans Vietnam

Good morning Vietnam !

Le 18/01/2011

23 décembre, nous quittons Vientiane direction Hué au Vietnam en bus couchette : près de 17h de trajet avant de rejoindre notre luxueux hôtel pour fêter noël. Dès notre entrée dans le bus, première confrontation au comportement « antipathique » des vietnamiens… beaucoup de routards rencontrés nous avaient prévenus que la mentalité était assez différente (un peu fourbes et peu aimables) et que voyager au Vietnam était moins agréable que dans les pays voisins. Ce sentiment a clairement était confirmé lors de ce trajet en bus viet où nous avons été un peu « maltraités » et jetés sur la route au petit matin au lieu d’être déposés à la station de bus souhaitée. Là, des complices taxi-moto nous attendaient pour nous faire faire les 9 kilomètres restants à un prix exagéré, une vraie mafia organisée ! Leurs chétives montures n’auraient certainement pas résisté au poids de nos deux sacs à dos, donc au lieu de risquer nos vies sur cette sorte d’autoroute nous avons arrêté une voiture qui a bien voulu nous dépanner pour quelques dongs.

Nous avons largement profité de notre super hôtel 4 étoiles avec piscine, jacuzzi sauna, hammam et succulent buffet de petit déjeuner. Mais c’est finalement le buffet de l’hôtel Mercure qui nous a convaincu pour le repas de Noël, bon mais pas sensationnel surtout lorsque l’on arrive de Vientiane !!! Le père Noël ne nous a pas oubliés puisque nous avons gagné au tirage au sort une bonne bouteille de rouge et des petits chocolats !

De notre côté nous n’avons pas oublié d’être généreux également puisque, le 25 au matin, Navina a laissé à disposition notre petit appareil photos dans la salle de fitness… une demi-heure aura suffi pour faire un heureux ! Agacés, nous avons cependant relativisé sur la perte des quelques photos de Noël…

 

Hué est une ville impériale, qui fut la capitale du pays jusqu’en 1945, les vestiges y sont nombreux : une cité interdite et de très beaux tombeaux d’empereurs, que nous avons visité à moto dans le flot des deux-roues : concentration maximale !

26 décembre nous embarquons avec Vietnam Airlines pour retrouver Sandra et Nicole à Ho Chi Minh Ville. Le voilà notre vrai cadeau de Noël !!!

 

Dans Laos

Un coin de France au Laos

Le 12/01/2011

Nous aurions pu vous présenter notre séjour dans le centre du Laos sous la thématique «gastronomie», mais ce serait faire l’impasse sur le charme des petites villes (mais néanmoins plus grandes villes du pays) de Luang Prabang et Vientiane, traversées par le Mékong et qui recèlent de temples à chaque coin de rue et de maisons à l’architecture coloniale française...

Contrairement à ce que quelques routards nous avaient dit, la nourriture laotienne est excellente. Mention spéciale au Laab – salade de viande ou de poisson assaisonnée d’herbes (coriandre, menthe, basilic, oignons, ail,...) - et au sticky rice (riz gluant que l’on malaxe et mange avec les mains sous forme de boulettes, ça rappelle les ateliers pâte à modeler de l’enfance). Qu’il s’agisse des vendeurs ambulants, des petits restaurants ou des bars à vins, aucune mauvaise surprise, tout est bon ! Poissons grillés sur le marché avec buffet de légumes à volonté (pour 1 euro), rouleaux de printemps frits, smoothies de fruits exotiques, gâteaux banane et noix de coco, pièce de bœuf de 600gr aux trois sauces (poivre vert, vin rouge ou cèpes)... ajoutez à cela l’héritage culinaire français : croissants, baguette, fromage (vache qui rit), vin, pâté, rillettes... Bref, un vrai bonheur pour les gourmands que nous sommes (on ne se refait pas !). L’analyse de nos dépenses de TDMistes sous excel (les chiffres nous manquent un peu quand même Sourire) montre d’ailleurs que nous consacrons 1/3 de notre budget à la nourriture.

Précisons quand même qu’on ne trouve pas tous ces mets dans les villages du nord, où le goûter des enfants se compose souvent d’un haricot vert et d’un navet cru... Ça vous fait moins envie que les biscuits et les chocolats n’est-ce pas Carla,  Alexandre ou les petits Zarbo ?

 

Au-delà des plaisirs de la table, on ne peut pas dire que nous ayons été très actifs à Luang Prabang. Nous avons eu un coup fatigue en parti lié à la météo (grisaille et un peu de pluie) et à des soucis gastriques pour Navina  et un orgelet bien infecté pour Aurélien. Une visite à l’hôpital local s’est imposée pour ce dernier. Le Laos n’est pas vraiment réputé pour la qualité de ses soins, les guides touristiques précisent que le point fort des médecins locaux est d’envoyer les patients en Thaïlande afin qu’ils obtiennent les soins adéquats !!! Enfin, ça reste un orgelet, 5 jours d’antibiotiques et une crème pendant un mois règleront l’affaire ! Ouf nous avons échappé à un séjour non prévu en Thaïlande ! Mais avant d’en arriver là, il nous a fallu communiquer avec le médecin (ou l’infirmière) de garde qui ne parlait pas un mot d’anglais et qui, pour nous faire comprendre ce qu’avait Aurélien, nous a montré des photos horribles de personnes n’ayant plus que l’orbite des yeux, de quoi inquiéter même les plus téméraires !

Nous avons donc profité du calme et de la sérénité qui se dégage de Luang Prabang pour recharger les batteries. Nous n’avons pour autant pas été complètement tire-au-flanc et avons visité la ville à pied, fait une balade à vélo très agréable, visité quelques-uns des nombreux temples et réalisé l’ascension du Mont Phousi. Colline haute de 328 marches, soit pas grand-chose mais bien assez pour épuiser les convalescents que nous étions ! Cela ne nous a pas empêché d’apprécier pleinement la vue ensoleillée (enfin !) sur la ville de Luang Prabang, péninsule entourée du Mekong et de la Nam Khan et nichée dans un écrin de verdure vallonné… avant que les hordes de touristes en tours organisés ne débarquent pour le coucher du soleil…  

   

Nous n’avons pas non plus raté l’attraction majeure de Luang Prabang : l’aumône matinale des bonzes. Le mot « attraction » est d’ailleurs bien choisi. A partir de 6h30 les moines sortent de leurs temples, sébile (sorte de pot) à la main, pour récolter auprès des habitants leur pain quotidien (riz gluant, feuilles de bananiers farcies, boulettes de viande). Cérémonie très belle - une réelle authenticité dans le dévouement religieux des laotiens (rituel très important) - mais qui perd complètement de sa magie à cause du tourisme. En effet les touristes gâchent cette cérémonie quotidienne en s’amassant en masse, gênant le passage des bonzes, les éblouissant avec les flashs et participant même à cette cérémonie en distribuant de la nourriture. Imaginez un hindou venir communier à l’église et se faire prendre en photo par ses compères !!! Autant vous dire que nous avions un peu honte du comportement de certains touristes, et ne savions pas vraiment où nous mettre pour observer cette cérémonie sans trop gêner son déroulement.

 

Nous avons aussi profité du marché artisanal nocturne, coloré et bien fourni (tissus, bijoux, sculptures en bois…) pour ajouter quelques kilos à notre chargement de backpackers, les fêtes de fin d’année et la venue de nos familles approchant. On se réjouit vraiment de les voir ! Un dernier tour à l’ambassade du Vietnam pour récupérer notre visa en moins de 48h et sans file d’attente, ça change des ambassades parisiennes ! 

 

Puis départ pour la petite ville de Vang Vieng qui pourrait être charmante s’il n’y avait pas des hordes d’anglo-saxons complètements saouls, déambulant dans la rue en maillots de bain nuit et jour. Mais d’où sortent-ils ? Où sommes-nous ? Nous ne nous sentons pas vraiment à notre place, nous ne resterons qu’une journée histoire de profiter des environs qui pour le coup sont vraiment superbes et valent le coup de s’arrêter à Vang Vieng. Chouette ballade à moto dans les rizières et villages Hmong entourés de pics karstiques, découverte de grottes impressionnantes par leur taille et de jolis lagons bleus (un bleu comme on en a jamais vu). Nous avons été invités à deux reprises dans l’après-midi par les Hmong pour fêter avec eux la nouvelle année Hmong. Constat : il n’y a pas que les anglo-saxons qui picolent !!!! Les femmes notamment étaient complètement rondes et dansaient sans répit. Navina a été conviée à se joindre à elles, mais quand elle a compris que l’une d’elle s’en ferait bien son 4 heures, nous avons pris la poudre d’escampette ! 

       YouTube         - NavaureTDM19 (vidéo)

Nous voilà de nouveau dans le bus pour rejoindre Vientiane, notre dernière étape laotienne. La route entre Luang Prabang et Vientiane étant la plus empruntée du pays et la plus touristique, nous nous attendions à trouver enfin une route asphaltée correcte… mais en fait pas du tout, les transports aux Laos sont vraiment longs et épuisants ! Cette dernière étape fut fort sympathique et très différente de ce que nous avons fait jusqu’à présent, sauf pour la gastronomie bien sûr et le charme colonial de la ville avec ses couchers de soleil sur le Mekong. En effet nous avons retrouvé un peu de France, tout d’abord avec Jean-Paul, le cousin au 2ème degré d’Aurélien (lien de parenté évident puisque l’arrière grand-mère d’Aurélien était la sœur de l’arrière grand-père de JP, vous nous suivez ?) installé là-bas depuis 8 ans et qui nous a très bien accueillis et présenté sa charmante petite famille. Ensuite nous avons rencontré Angélique, une ancienne collègue d’Aurélien d’origine laotienne également à Vientiane pour les fêtes de fin d’année et qui nous a fait découvrir deux petits restos sympas et une discothèque ! Notre première sortie depuis 4 mois ! Aurélien a pu se mettre à jour des dernières infos footballistiques grâce à Julien, le mari d’Angélique, qui lui a fait un bon résumé de l’actualité sportives des 4 derniers mois (merci)! Bref, avec tous ces Français nous nous sommes sentis à Vientiane un peu comme chez nous, d’autant qu’il y fait bon vivre.

 

Le 24 décembre, direction Vietnam pour y passer Noël puis rejoindre Sandra et Nicole !!!

Dans Laos

Nord du Laos - De Muang à Muang en passant par Muang

Le 08/01/2011

C’est par le poste frontalier de Houexai que nous sommes entrés au Laos et contrairement à la plupart des touristes nous n’avons pas opté pour la croisière de deux jours sur le Mékong menant à Luang Prabang (« joyau » du Laos, site classé au patrimoine mondial de l’UNESCO), mais pour le nord du Laos qui est une région encore très reculée et peu développée. Une nature dense et magnifique (Aurélien est resté le nez collé à la fenêtre tout au longs de nos interminables trajets en bus) et de nombreux villages ethniques très typiques : habits traditionnels, habitat en bambou, porte des esprits à l'entrée des villages (armes chassant les mauvais esprits), pas d’électricité (quelques générateurs de 18h à 22h) et pas d’eau courante - la douche se prend au puits ou à la rivière et la vie s’arrête à la tombée de la nuit - pas de routes mais des pistes en très mauvais état et pour les touristes que nous sommes, notons l’absence d’ATM qui nous obligea à troquer des thai bahts et des dollars pour « survivre ».

 

En effet, après avoir « franchi » le Mekong, la frontière naturelle Lao-thaïlandaise en bateau, nous nous sommes précipités dans un minibus partant pour le Nord du Laos près des frontières chinoises et birmanes, sans même prendre le temps d’acheter un sandwich « baguette à vache qui rit », spécialité locale so french ! Ce fut alors une longue et pénible journée de transport : 3 bus de 3h chacun sur de la piste sablonneuse et méandreuse… Autant vous dire que Navina qui parvient à s’endormir n’importe où, n’a pas fermé l’œil !

 

Enfin arrivés à Muang Sing, nous nous sommes installés dans un « cottage » perdu au milieu des rizières et des montagnes, entouré de villages Ahka, Yao et Luhu. Notre bungalow, comme toutes les habitations de la région est en bambou sur pilotis, avec terrasse surplombant les rizières, et un lit immense avec des draps « comme chez mamie »… Waouh, quel charme (et à prix imbattable : 5 euros !) ! Le lendemain nous sommes partis seuls en ballade dans les montagnes où nous nous sommes un peu perdus, nous avons même peut-être mis un pied accidentellement en Chine, puisque notre cottage de charme ne se trouve qu’à 2 km de la région du Yunnan. Les paysages furent superbes au même titre que les rencontres avec les enfants des ethnies sortant de l'école, les adultes étant un peu moins chaleureux. Il faut dire que la vie sur les hauts plateaux n’est pas aussi facile que dans les plaines fertiles du Sud. Nous avons tout de même été invités à déjeuner dans un village Ahka : au menu buffle, riz et haricots verts fraîchement cueillis (crus et pleins de terre) sans oublier le traditionnel Lao-Lao, alcool de riz (ou désinfectant !) imbuvable ! Hospitalité oblige, Navina a du boire 4 verres de Lao-Lao alors qu’Aurélien s’est arrêté au 1er verre feintant d’être malade, autant vous dire que la fin de la ballade a été plus difficile pour la demoiselle! De l’opium nous a été proposé dans chaque village traversé, seul point commun (avec l’agriculture) entre ses villages voisins qui ne portent pas les mêmes habits traditionnels et ne parlent pas la même langue. Une première journée authentique comme on les aime !

 

Nous avons ensuite quitté Muang Sing et notre cottage (à regret), pour Muang Khaou, encore une journée de transport intense ! Entre les multiples changements de bus et les invités surprises (certains passagers achètent en cours de route rats, ragondins et chauves-souris fraîchement capturés, gueule en sang mais bien vivants, pour leur dîner… mmmh ragoûtant !!!), nous sommes arrivés à la nuit tombée à Muang Khaou, point de départ de notre descente en pirogue de la rivière Nam Ou, connue pour être le plus joli tronçon de rivière du Laos. En effet nous avons eu droit à un joli spectacle lors de notre descente jusqu’à Muang Ngoi, malgré un ciel couvert (et qui restera couvert encore quelques jours).

 

Nous voici donc à Muang Ngoi, petite ville pleine de charme, véritable repère de routards, accessible uniquement par la rivière. Havre de paix en bordure de Nam Ou, entouré de montagnes et de végétation luxuriante, où l’on dort encore et toujours dans de petits bungalows en bambous et sans électricité. Bien renseignés par un local (suédois !) nous nous sommes promenés en bordure de rivière et avons découvert un village Khamu où l’on a été chaleureusement accueillis par les enfants, les hommes étant dans les champs (ou jouant à la pétanque – véritable sport national !) et les femmes travaillant dans la rue et se séparant les tâches : tissage des paniers en bambous, préparation de « pizzas à base d’algues », dépeçage de grenouilles vivantes (sacré spectacle),  préparation d’écorces d’arbres (pour les manger ?)…

 

Après cette sympathique promenade, rien de tel qu’une partie de football entre les laotiens et les falang (nom donné aux touristes) dans un cadre paradisiaque (score final 11-6 pour les locaux jouant pieds-nus et mesurant 1m50 de moyenne), et une session de hammam local aux herbes : imaginez une cabane en bois en pilotis sans fenêtres (il y fait donc tout noir), en dessous de laquelle vous faites un grand feu sur lequel vous faites bouillir une marmite avec des herbes locales… vous y êtes ! Très relaxant et appréciable après cette journée bien sportive. Pour rependre nos forces, nous avons profité du très bon buffet « all you can eat » pour la modique somme de 1,5 dollars… le nord du Laos n’est vraiment pas cher. Nous avons croisé la route de Camille et Mathieu qui voyagent depuis 5 mois autour du monde et que nous avions déjà rencontrés chez ABM à Paris en février 2010… le monde est petit ! Nous avons aussi réalisé la chance que nous avions d’être en bonne santé, car Camille suite à une mauvaise chute en Mongolie a été rapatriée 3 mois en France… mais elle est de retour dans l’aventure (bravo !), avec dans son sac une boîte de chocolats Jeff de Bruges dont elle nous a fait largement profiter (merci).

 

L’étape suivante mit fin à la série des « Muang » puisque c’est à Nong Khiaw, que nous avons passé une petite nuit, juste le temps d’essayer de faire une promenade en vélo dans les environs pentus. Avant d’enfourcher les vélos, Aurélien a préféré s’assurer auprès du loueur que les ascensions des alentours étaient réalisables avec des vélos de ville sans vitesses, mais le loueur a balayé ses doutes d’un « no problem », sauf qu’à la 2ème ascension (soit 20 min après notre départ) les cuissots d’Aurélien eurent raison de la chaîne de son vélo… Retour à la case départ à l’arrière d’un pick up avec les vélos, nous avons alors abandonné l’idée de visiter les environs et nous sommes rabattus sur une petite baignade dans la Nam Ou (cf. petite vidéo).

Après une semaine dans le Nord sauvage et authentique du Laos, le circuit plus touristique nous attend avec Luang Prabang, Vang Vieng et Vientiane.