Créer un site internet

Articles de navaure

Dans Thailande

Oh my Buddha !

Par Le 30/11/2010

 

A chacun son Dieu, ça ne fait aucun doute la Thaïlande a choisi ! De retour de Birmanie nous avons pris la route vers le nord de la Thaïlande et rencontré plus de bouddhas que de Thai ! Il faut dire que nos étapes sur la route de Chiang Mai furent Ayutthaya et Sukhothai, anciennes capitales ayant conservé les vestiges de la ferveur religieuse de l’époque. Nous nous sommes donc frottés aux bouddhas et nous sommes même lancé quelques défis (voir la partie Bérêts), en espérant que Bouddha himself ne nous en veuille pas !

 

On a eu la chance de visiter Sukhothai le week end de Loy Krathong, fête de la lumière où l’eau est remerciée avec des petites lanternes flottantes et des lâchés de lampions. Sukhothai est la ville où cette fête nationale est la plus célébrée, les Thaïlandais viennent en nombre dans la vieille ville, même la famille royale fait le déplacement pour l’occasion. C’est un peu le 14 juillet puisqu’il y a une cérémonie, un défilé et un feu d’artifice. Journée et soirée très festives et sympathiques.

 

 

Nous avons poursuivi notre route jusqu’à Chiang Mai où nous avons posé nos sacs à dos une semaine pour… ??? Nous vous proposons de voter dans la partie SONDAGE pour savoir quel a été notre programme original. De quoi sont-ils capables ces deux-là ?

Nous mettons donc fin au sondage sur l’identité du Roi Léon, n’ayant pas réussi à lever le mystère… de gros soupçons pèsent cependant sur Navaure et le (la) géniteur (trice)… à suivre !

 

PS : Notre futur parcours dans le Pacifique est maintenant défini et les vols sont réservés, vous pouvez le consulter dans la partie itinéraire de la présentation.

Dans Birmanie

Birmanie... OH OUI !

Par Le 23/11/2010

Avant notre départ pour Yangon, nous ne savions pas trop à quoi nous attendre de ce pays dont on ne connait pas grand-chose, si ce n’est qu’il est gouverné par une junte militaire et que Aung San Suu Kyi est assignée à résidence… Notre visite en Birmanie n’a pas contribué à rendre les élections plus libres, ni à aider Aung San Suu Kyi à retrouver la liberté (quoi que cette dernière l’ait finalement retrouvée !)

Nous n’avons finalement vu que très peu de militaires, mais un de nos chauffeurs de taxi nous a dit : « They are everywhere, it can be you it can be me. They have eyes and ears everywhere ». Il nous a été impossible de nous approcher des bureaux de votes, les connections internet ont été limitées avant et après les élections, l’accès à Hotmail interdit et les appels vers l’international suspendus, on ne risquait donc pas de vous tenir informés de ce qu’il se passait dans le pays pendant les élections. Nos passeports ont été contrôlés à chaque changement de région et certaines parties du pays sont toujours interdites aux touristes…

Une fois le décor planté, voici nos impressions de voyage :

Toutes premières impressions… mitigées

Notre confrontation avec la « rigidité » birmane a débuté avant même que nous ayons quitté Bangkok ; avertis des difficultés de change rencontrées par des touristes revenant de Birmanie nous avons dû convertir nos euros en bahts thaïlandais puis en beaux dollars tout neufs (les billets pliés en deux ont un taux de change moins favorable en Birmanie, vous comprenez si Lincoln a une pliure sur le nez, ce n’est plus le même billet !).

Le vol au-dessus de la Birmanie a déjà été un dépaysement – très peu d’habitations, juste de vastes plaines agricoles et de nombreuses rivières. Zen. C’est seulement à l’approche de l’aéroport (pas plus grand que celui de Biarritz) que nous avons vu apparaitre quelques maisons… pas de quoi faire une ancienne capitale !

Une fois atterris, nous avons vécu en moins de 24h deux expériences vraiment contraires :

1. Après avoir récupéré nos bagages, nous n’avons même pas eu le temps de négocier le taxi qu’un professeur de sciences (d’origine turque) nous proposa de nous rapprocher du centre -ville avec son bus scolaire (oui oui, on n’a pas manqué de place !!!) et il a ensuite payé un chauffeur de taxi pour qu’il nous conduise à l’hôtel !!! « Welcome to Burma » nous a-t-il dit ! Vraiment super sympa !

2. Le lendemain, munis de nos beaux dollars qu’il n’est pas possible d’échanger dans les banques (ces dernières étant interdites aux étrangers) nous nous sommes dirigés vers les bijoutiers du marché de Yangon, vrais « dollars men ».  Le cours officiel est d’environ 1 dollar pour 7 kyats, mais allez savoir pourquoi le taux usuel est de 1 dollar pour 900 kyats (ça fait quand même une sacrée différence !!!). Il est écrit dans tous les guides qu’il ne faut surtout pas faire de change dans la rue et que seul le marché est une place sûre. Seulement quand Navina et Aurélien rencontrent des mecs proposant un change à 1 000 kyats, ils se lancent dans l’aventure… et quelle aventure ! Méfiants nous avons recompté et vérifié tous les 400 billets donnés par les « changeurs ». Nos billets en dollars étant plus faciles à compter puisqu’il n’y en avait que 4, mais les petits malins de « changeurs » ont réussi à en faire disparaître un et à nous traiter de menteurs, à se déshabiller pour nous prouver leur innocence! Heureusement nous tenions notre butin (leurs 400 billets) coincé sous la cuisse de Navina (l’endroit le plus imprenable de Yangon !). Certains de leur avoir donné le bon nombre de billets, il aura fallu qu’Aurélien hausse le ton et menace d’appeler la police (avec un téléphone cassé ça ne risquait pas de se faire) et que Navina verse quelques larmes de « déception » pour qu’ils fassent réapparaître par magie le billet américain manquant ! Une fois le « deal cancelled » nous sommes allés échanger sagement nos billets au marché comme tous les autres touristes, ça nous apprendra !

 

Et puis … un vrai bonheur !

Nous nous attendions à arriver dans un pays qui ressemblait à l’Inde il y a 100 ans, mais bien au contraire, les gens semblent plus éduqués, il n’y a que peu de déchets dans la rue, peu de harcèlements des marchands ou taxis (également lié au faible tourisme). Les gens ont aussi l’air plus heureux. Parfois, on se demande même si le gouvernement ne paye pas la population pour avoir l’air si joyeuse et accueillante, pour chanter et jouer de la guitare dans la rue…  On sent une réelle gentillesse chez les Birmans, tous nous posent plein de questions et s’intéressent à nous avec beaucoup de sincérité. 

Nous nous attendions aussi à ne trouver aucun produit exporté dans les magasins, mais quelques grandes marques ont réussi à franchir le mur : Coca, Nivea, Colgate…  certes il n’y en n’a pas en quantité industrielle mais on en trouve sur les principaux sites touristiques !

Après avoir visité la monumentale Paya Shwedagon (fabuleuse au coucher de soleil), nous avons quitté Yangon direction Kalaw en bus de nuit confortable mais avec l’« aircon » à bloc,  véritable congélateur dans lequel il est impossible de dormir ! Arrivés à 3h30 du matin, accueillis à l’arrêt de bus par une jolie petite fille qui nous a conduit dans son hôtel pour le reste de la nuit pour 3 USD et un petit déj’ inclus comme on en a encore jamais vu pendant notre voyage : assiette de fruits frais (papaye, banane, clémentine), beignets genre churros et confitures maison, œufs brouillés, toast, café, jus de fruit… le tout servi dans un beau service à l’anglaise. What else ?

Première journée de découverte du petit village de Kalaw, sous un magnifique ciel bleu et un grand soleil (météo fabuleuse que nous avons eu pendant tout notre séjour). Navina s’est vu offrir des fleurs pas plusieurs écolières avec en prime de jolis compliments : « You are pretty , so beautiful », succès qui se confirmera pendant notre séjour (dans la bouche des petites vendeuses ambulantes, ces paroles n’ont bien sûr pas la même valeur que dans la bouche des écolières !). Cette journée était placée sous le signe du football, après une visite de l’école Aurélien a rejoint des jeunes écoliers en longyi (sorte de jupe) pour une partie de football. Navina en a profité pour s’allonger dans l’herbe au soleil et écouter les rires des garçons à chaque ballon touché par Aurélien, ainsi que les chants scolaires de la classe avoisinante, un régal !

 

Nous poursuivons notre balade, et vivons à ce moment-là un des moments le plus magique de notre voyage jusqu’à présent : de jeunes moines vêtus de leur toges, jouaient au football sur un terrain bordé de stupas or et blanc (temples bouddhistes) … Aurélien, à peine remis des efforts consentis lors du match précédent s’est joint à eux, provoquant à nouveau une forte animation. Quelques fous rires et photos sympas !

    

Nous avons quitté Kalaw le lendemain pour un trek de 3 jours et 2 nuits chez l’habitant puis dans un monastère. Notre cuisinier était excellent, on ne peut pas en dire autant de notre guide qui, handicapé d’une jambe, dû nous abandonner en partie le 2ème et 3ème jour… Notre trek a été riche en paysages de campagnes vallonnées, et en rencontres – Navina a eu droit à une séance beauté au Tanaka (écorce d’arbre broyée avec de l’eau puis peinturlurée sur les visages des femmes et enfants, pour protéger du soleil et pour faire joli). Nous avons partagé tous ces moments avec 4 Anglo-Saxons sympathiques, que nous avons finalement suivis tout au long de notre séjour en Birmanie. Il n’y a pas tant d’itinéraires touristiques que ça en 17 jours étant donné qu’une partie du pays n’est pas ouverte au tourisme.

 

Notre trek s’est achevé au Lac Inle, entouré de jolis villages authentiques, dont les habitations sur pilotis sont faites de bambou, ici ni brique ni ciment ! Ni voitures d’ailleurs, le principal moyen de transport étant la pirogue ! Nous avons visité les villages bordant le lac à vélos, en canoë (promenade romantique dans un village flottant) et en bateau à moteur (le lac mesure quand même 20 Km de long). Nous avons dîné le premier soir dans un nouveau restaurant tenu par un cuisinier fort sympathique ayant vécu 4 ans en Angleterre, sa carte des desserts étant… vide, ce qui est un comble pour Navina, elle lui a dispensé un cours de cuisine le lendemain pour lui apprendre à faire un crumble aux pommes et un gâteau au yaourt (seule recette possible compte tenu des aliments trouvés au marché). Un régal ! Ajoutez à cela une visite d’un vignoble tenu par un français avec une dégustation de 9 vins à la clé, et le séjour idyllique s’avère aussi gastronomique !

 

Notre étape suivante fut Mandalay, grande ville dont la découverte fut rendue sympathique grâce à un conducteur de « Trishaw » (sorte de vélo « side-car ») qui nous concocta une super visite avec notamment la rencontre de moines anglophones  et nous offrit nos beignets favoris (toujours les fameux churros) ainsi qu’un paquet de gâteau pour le petit déj du lendemain… une pépite ! Nous avons ponctué notre journée de trishaw par un spectacle des « Moustache Brothers », comédiens connus pour avoir été en prison et condamnés aux travaux forcés, leur langue étant bien « trop » pendue au sujet du gouvernement ! Interdits de spectacle, ils se produisent désormais chez eux dans leur petite maison et sans costumes.

 

Les environs de Mandalay valent le détour : Amarapura, ancienne capitale, possède le plus long pont en teck du monde. C’est superbe, surtout quand on y fait la balade en bateau au coucher de soleil (romantique à souhait) et que s’offre à nous le spectacle des habitants traversant le pont presque tous en même temps pour rentrer chez eux après leur journée de travail : les moines se mêlent aux vendeurs à la sauvette, les fermiers accompagnent les femmes portant d’immenses plateaux remplis de fruits et légumes… Cet endroit a un charme fou ! Nous avons également visité Mingun, encore une ancienne capitale (l’histoire du pays est faite de guerres entre petits royaumes) où l’on trouve l’amorce de ce qui aurait dû être le plus grand stupa du monde, mais la mort du roi de l’époque a  mis fin à cette immense construction. Il ne reste qu’un immense socle de 50 mètres de haut, endommagé par un tremblement de terre en 1838, ce qui donne du charme au lieu.

 

Nous avons rejoint Bagan en bateau depuis Mandalay : enfin un moyen de transport pas éreintant ! Terrasses pour bronzer au soleil, salle de repos climatisée et salle de restaurant, que demander de plus !

Bagan, ou sûrement le plus beau site que nous ayons vu jusqu’à présent avec Tikal au Guatemala ! Un site d’une splendeur inégalée avec près de 4 000 temples datant du 11, 12, 13ème siècles regroupés sur une plaine verdoyante de quelques hectares. Pour comprendre l’incroyable densité de temples sur ce lieu, le Lonely Planet dit : « une comparaison possible pour le voyageur européen serait d’imaginer toutes les cathédrales du Moyen-Âge rassemblées sur un espace restreint, puis abandonnées et à peine touchées par le temps». Au charme du lieu, nous avons souhaité y ajouter le confort ! Nous avons pris un super hôtel avec piscine, chambre en tiges de bambou… et buffet de petit déjeuner, le tout pour 18 USD : Aurélien en a eu pour son argent puisqu’il engouffrait les pancakes par huit !

  

A la gentillesse des locaux s’est ajoutée la gentillesse des touristes que nous avons rencontrés (plus de rencontres que lors des 2 premiers mois de voyage) notamment les frenchies Camille, Josélito, Louis et Viviane, une famille d’anglais voyageant en Asie à vélo avec deux enfants de 2 et 4 ans pour les 6 prochains mois (waouh !), et sans oublier nos amis trekkeurs qui nous ont suivis tout notre voyage.

Bref… Nous avions beaucoup aimé le Népal et adoré l’Inde, mais la Birmanie (Myanmar pour les puristes) est désormais notre favori !

Dans Thailande

Sawadee Thaïlande !

Par Le 31/10/2010

Nous avons profité d’une semaine de transition en Thaïlande pour obtenir notre visa birman à Bangkok et pour nous reposer un peu sur les plages de Koh Samet (mine de rien c’est fatiguant de voyager Clin d'œil), avant de nous envoler pour 18 jours en Birmanie.

Nos premières impressions en arrivant à Bangkok furent radicalement différentes de ce que nous avons connu en Inde : les premières personnes rencontrées à la sortie de l’aéroport nous ont spontanément proposé leur aide pour trouver notre chemin et nous ont même carrément  conduits en voiture jusqu’à notre hôtel. Vraiment sympa ! Deuxième surprise : les règles de circulation sont respectées et les conducteurs n’utilisent pas leur klaxon à tout va !… waouh nous avions vraiment quitté l’Inde !

Obtenir notre visa pour la Birmanie s’est avéré plus facile que nous l’avions espéré, 48h suffirent malgré un contexte politique un peu difficile à l’approche des élections du 7 novembre prochain : il n’est désormais plus possible d’obtenir de visa à l’aéroport de Yangon et les frontières terrestres sont fermées. Ne vous faites pas trop de soucis pour nous, nous ferons en sorte d’éviter la foule au moment de l’annonce des résultats des élections.

  

Nous avons passé 4 jours dans la chaleur et l’humidité de Bangkok et nous nous sommes enfin « offert » une chambre d’hôtel climatisée après 2 mois de voyage. Comme à Agra (Inde) et Katmandou (Népal), nous avons croisé par hasard dans les rues de Bangkok (puis sur une plage de Koh Samet !!!) nos amis néerlandais Tim et Rita eux aussi en TDM… décidemment c’est amusant que nos chemins soient amenés à se croiser si souvent! Bien que fatigués par notre périple Katmandou-Calcutta-Bombay-Séoul-Bangkok en 6 jours nous avons tout de même visité le Grand Palais, le Golden Mount, le Bouddha allongé, debout (bref y’a des bouddhas partout) et Chinatown avant de se détendre sur les plages thaïlandaises.

 

Nos visas et billets d’avion en poche pour la Birmanie nous sommes partis en weekend prolongé pour nous reposer sur l’île de Koh Samet dans une petite cabane en bord de plage de sable blanc, isolée des complexes touristiques de l’île… un vrai bonheur. Nous avons fait la rencontre d’un couple de français de Dordogne (Aquitains en force !) avec qui nous avons partagé toutes nos soirées… une rencontre coup de cœur !

 

Nous voilà rechargés à bloc et prêts à reprendre notre chemin sur les routes birmanes ! Les cybercafés sont peu nombreux en Birmanie, un peu comme les ATM (3 dans le pays) , mais nous essaierons de vous tenir quand même informés du déroulement de notre séjour !

PS : Bon anniversaire à nos proches nés au mois d'octobre - nos frères et soeurs Vaiana, Ken et la petite Carla, Papa Frank, Cousine Solène et Copines Mathilde et Marjo !

Dans Inde

Deux mois déjà !

Par Le 31/10/2010

La première étape de notre voyage est désormais derrière nous, l’Inde et le Népal laissent place à l’Asie du Sud-Est pour les 4 prochains mois. Voici un petit récapitulatif de notre trajet et un bilan de ces deux premiers mois :

« Incredible India ! »

L’Inde est un pays qui ne laisse pas indifférent. Ce pays nous coupe de tout repère, il ne ressemble en rien à ce que l’on connaît. On se sent à la fois au moyen-âge et au cœur du high-tech… soit ce pays fascine, soit il repousse... En tout cas il perturbe !

Pour notre part on a aimé, non on a adoré ! Les contrastes de ce pays en font le charme : la saleté des rues et la noirceur des porcs mettent en valeur les multitudes de couleurs des saris et des marchés de fruits et légumes, l’agressivité des rickshaws et le harcèlement des commerçants sont largement compensés par l’hospitalité et les sourires des autres indiens. Les désagréments  comme le bruit, l’humidité et la chaleur s’oublient lorsqu’on assiste à une cérémonie religieuse ou à un pèlerinage.  Ce pays, dont certains villages sont sans électricité et eau courante est pourtant à la pointe de la technologie avec de très bons ingénieurs informatiques. Même les plus démunis possèdent des téléphones portables… et on trouve des télévisions dans les bidons-villes… Difficile de dire à quelle époque appartient ce pays.

« Népal quand tu nous tiens ! »

Le Népal est un pays dans lequel nous reviendrons, comme la plupart des touristes que nous avons croisés qui en sont souvent à leur 2ème, 3ème ou 4ème voyage dans ce pays. Les attraits de ce pays sont nombreux : la nature notamment avec la chaîne de l’Himalaya qu’on ne peut se lasser d’arpenter par voie fluviale, terrestre ou aérienne, les parcs naturels animaliers, les activités aventures (rafting, escalade, parapente...), mais aussi  la population, authentique et accueillante, véritable métissage indo-tibétain et enfin le patrimoine historique avec 7 sites classés par l’UNESCO. Cependant circuler dans le pays est très difficile, 8h de bus pour faire 150km ça use les fessiers !

 

Ce qu'on ne vous a pas dit

Nous avons connu un véritable succès avec les Indiens qui nous ont pris en photos au moins autant de fois que nous avons pu les prendre, sans parler des films sur lesquels nous apparaissons furtivement. L’apogée de notre succès a eu lieu à la gare de Varanasi où Aurélien est devenu l’idole d’une foule d’indiens lui demandant des autographes, le harcelant de questions et le photographiant…!!! Aurélien avait tout simplement dit qu’il avait vu le film Dabangg.  Nous avons dû nous résigner à attendre le train pendant 2h avec 50 Indiens nous entourant, pour ne pas dire nous ceinturant, les militaires sont même intervenus pour tenter de dissiper l’attroupement, mais en vain.

Les retards dans les gares sont courants, mais ne stressent aucunement les indiens qui en profitent souvent pour faire une petite sieste :

Après le cricket, le 2ème sport national est… le klaxon ! Il s’agit en fait d’une politesse, en atteste la photo de l’arrière d’un camion. Cependant cela ne justifie pas de klaxonner à tout va, les trajets en bus sont usant, et la vie dans les grandes agglomérations difficile.

Ce qu’on vous a déjà dit, mais que l’on répète

C’est trop bon de voyager !!!!! On passe de super moments, messages à tous nos copains à qui ce voyage donne des idées, n’attendez plus !!!

 

Résultat du sondage !!!

Avec 70% de votes positifs les cheveux longs d’Aurélien ont connu un véritable plébiscite, les coiffeurs asiatiques peuvent ranger leurs ciseaux, la prochaine coupe attendra ! Désolé pour les opposants tels que Fabrice, Papy et Mamie, Ginette, etc… mais les nostalgiques de Bernard Minet (Salut les Musclés) ont voté pour qu’Aurélien continue à friser !

=> Place à un nouveau sondage, inspiré par vos nombreuses questions à son sujet… qui est ce fameux Roi Léon ? (cf. rubrique « Sondage »)

Dans Inde

Calcutta, Bombay, la boucle est bouclée !

Par Le 25/10/2010

Nous sommes retournés avec plaisir 5 jours en Inde avant de nous envoler pour Bangkok le 23 octobre (avec une escale improbable à Séoul… regardez sur une carte ça vaut le « détour »).

Rallier Calcutta depuis Katmandou, un week-end de grandes festivités (l’équivalent du 25 décembre pour les hindous) n’a pas été une mince affaire : 48h de transport ! Cependant notre dernier long trajet en train indien fut finalement le meilleur: calme, propre et de jolis paysages à l’aube… et peut-être de la nostalgie?  

Nos recherches d’hôtels se sont avérées plus difficiles qu’à l’accoutumée, les hôtels de Gorakpur et Calcutta sont sales, squattés par des insectes et relativement chers (à savoir 10 euros environ,  ça peut vous sembler correct mais en moyenne en Inde la nuit d’hôtel nous coûte 6 euros). Nous avons finalement trouvé à loger dans un hôtel familial géré par un propriétaire fort sympathique et fort bavard. Nous avons notamment appris comment son grand-père, arrivé à Calcutta il y a 80 ans avec 25 roupies en poche, a fait fortune en commercialisant des calendriers muraux illustrés.

Calcutta est l'ancienne capitale des Indes Britanniques ce qui explique ses bâtiments et monuments « so british » comme le Victoria Memorial. Calcutta n’est pas une ville que l’on visite pour ses bâtiments, comme le dit la bible des voyageurs (le Lonely Planet bien sûr) c’est une ville que l’on ressent. Ici la misère est plus visible qu'ailleurs en Inde : les plus démunis (et souvent handicapés d’un ou plusieurs membres) dorment, se douchent et défèquent sur les trottoirs de cette ville de 14 millions d’habitants. C’est également la dernière ville indienne dans laquelle circulent encore des tana-rickshaws, tuc-tuc tiré par un homme à pied (-nu). Question de principe : faut-il les boycotter au risque de les priver de leur gagne-pain ?

 

Nous nous sommes promenés dans le quartier de la gare Howrah, immense plaque-tournante indienne, desservie par le pont le plus traversé d’Asie. A l’arrivée des trains, on y rencontre de jeunes enfants venant inspecter les wagons à la recherche de quelconques oublis de passagers… des associations luttent pour leur scolarisation et leur nombre a déjà diminué depuis 10 ans (lors du précédent séjour de Navina).

 

Nous avons aussi passé un beau moment avec les enfants de l’orphelinat de Mère Theresa, à jouer avec eux et les prendre dans nos bras - ils sont tellement demandeurs d’attention et de tendresse, c’est assez bouleversant. Nombreux sont aussi les enfants souffrant d’un handicap lourd (autisme, malformation,…). A l’heure du repas nous nous sommes occupés d’une petite fille abandonnée depuis seulement une semaine, pas évident de connaître son âge (1 an peut-être), car la sous-alimentation retarde la croissance des enfants. Difficile de quitter cet endroit.

Avant de quitter Calcutta nous nous sommes délestés de quelques kilos en expédiant un colis en France, le travail du postier est un vrai travail d'écolière: couture, écriture et collage! Nous avons partagé notre dernier dîner avec un couple de sympathiques français (Esther et Tom) qui voyagent depuis 10 mois, l'occasion de faire le plein de bons plans.  

Retour à Bombay, ultime escale en Inde, pour nos dernières 48h. En vrais touristes japonais équipés de nos appareils photos, nous avons fait appel au service d’un chauffeur (de taxi) pour nous faire faire un sightseeing des principaux sites en une demi-journée. Au programme : Gate of India, Gandhi’s house, des slums, le front de mer, les monuments coloniaux et le quartier des laveurs de linge (véritable pressing en plein-air).

    

Aurélien a fait un tour chez le barbier et en a profité pour tester différents styles  avant de finalement tout raser pour être au top sur les plages thaïlandaises. A vous de juger !

 

Nous en avons aussi profité pour passer une soirée dans un bar branché (à la parisienne) avec une super déco, de la bonne musique et des bons plats occidentaux accompagnés d’une bière fraîche.

Nous avons pris notre dernier repas indien dans le restaurant végétarien où nous avions déjà pris notre tout premier repas…  la boucle est bouclée, destination l’aéroport puis Bangkok !

×